Apparu en 2007 avec l'Asus Eee PC et le soutien d'Intel et de sa puce Atom, les netbooks se sont démarqués de la concurrence par leur aspect compact et nomade, ainsi que leur prix défiant alors toute concurrence. Avant de faire marche arrière, Microsoft avait même poussé le vice jusqu'à proposer une version bridée de Windows 7 baptisée Starter qui ne pouvait pas exécuter plus de trois applications en même temps, ne permettait pas de changer de fond d'écran ou encore de lire un simple DVD. Les netbooks ont toutefois représenté jusqu'à un quart des parts de marché des ventes d'ordinateurs en France en 2010, selon GfK. Leur succès a été grandissant jusqu'à l'arrivée sur le marché de l'iPad et la démocratisation des tablettes multimédias.
Les consommateurs privilégient la tablette au netbook
La courbe s'est soudainement inversée en 2011, avec 14% des volumes de ventes IT pour les netbooks contre déjà 19% aux tablettes, toujours selon GfK. Les chiffres définitifs pour 2012 ne sont pas encore connus, mais l'offre et les ventes de netbooks n'ont jamais été aussi faibles.
Le marché des PC est en pleine mutation, avec l'apparition en 2011 des ultrabooks - encore une fois poussé par Intel -et le développement en 2012 de modèles hybrides, entre tablette et ordinateur portable traditionnel. Tous ces différents segments souffrent du succès des terminaux mobiles (smartphones et tablettes) de plus en plus performants.
Fin de carrière pour les netbooks
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2013 marque la fin d'une époque, celle des netbooks. Le quotidien taïwanais DigiTimes annonce qu'Asus et Acer, les deux derniers constructeurs à encore produire ce type de PC, ont décidé d'arrêter la production de leurs derniers modèles en ce début d'année.
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3 Commentaires
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@sysrq
Signaler un abusVous soulevez tout à fait le vrai problème sous-jacent : les gens sont des gosses qui passent leur temps à faire mumuse de leurs 10 doigts, à communiquer pour se rassurer (t'es où, tu fais quoi), et qui sont tellement omnubilés par leurs boulets numériques qu'ils n'arrivent plus à quitter leur écran des yeux - y compris aux chiottes pour les plus atteints !
Le netbook permettait au moins de travailler et de produire, là où la tablette est et reste un outil de consultation et de loisir. On est en train de vendre des hochets numériques à une population complètement abrutie par les publicitaires, conditionnée à la consommation béate, sans aucune réflexion.
Mais comment voulez vous seulement faire tourner un pays, quand vous n'avez plus que des enfants et des ados devant vous ?
L'abandon du netbook, n'est pas illogique. Parce que les utilisateurs "d'outils" informatiques sont maintenant des consommateurs de gadgets informatiques. Et, la tablette en fait partie.
Signaler un abusLes consommateurs de ces "gadgets" informatiques surpuissants veulent utiliser sans réfléchir et donc se priver du confort de ne pas réfléchir... D'ailleurs si on en crois les graphiques, l'utilisation de ces tablettes sert rarement avec la productivité.
C'est l'utilisation de l'informatique réduite à sa plus simple expression : Faire glisser son doigt.
Pas de touches de raccourcis, pas de manipulations compliquées qui sont monnaies courantes au bureau. Et ceux sont ces personnes qui, ne veulent plus se casser la tête qui en consomment/ront le plus.
Depuis le début, l'informatique personnelle a eut la réputaion d'être "magique" mais, compliquée voire même incompréhensible pour le consommateur moyen. Donc la tablette est la victoire de ce consommateur sur l'ultime objet technologique de notre époque. Comme le magnétoscope dans les années 80 ? :-))
"Les consommateurs privilégient la tablette au netbook"
Signaler un abusCe qu'ils prouvent bien qu'ils n'ont rien compris. Quand ils iront acheter un clavier, une souris et une sacoche en sus, et dépenser 200 euros en accessoires, ils commenceront peut-être à réfléchir ?