Le cabinet Coe-Rexecode y va lui aussi de son rapport sur la fibre optique. Une étude basée sur une comparaison internationale. La France et l'Europe auraient pris du retard. En 2011, 3% des abonnés à Internet en Europe occidentale avaient la fibre optique, contre 9% aux États-Unis, mais 56% en Corée du sud et 63% au Japon. La raison de cet écart ? Un développement trop poussé de l'Adsl en Europe et aux États-Unis.
Coe-Rexecode présente donc un plan « les conditions du déploiement de l'Internet à très haut débit », qui préconise 5 actions :
- garantir une stabilisation du cadre règlementaire de manière à conserver une visibilité sur les investissements d'infrastructure (6 à 7 milliards d'euros nécessaires pour couvrir 60% des foyers français d'ici à 2020) ;
- s'assurer que l'investissement public ne vienne pas dissuader l'investissement privé ;
- équilibrer l'éco système du numérique (opérateurs, producteurs de contenus, intermédiaires de l'internet) par la fiscalité, une stabilité indispensable à l'investissement ;
- stimuler les nouveaux usages (santé, formation, service public, méthodes de travail) pour stimuler la demande des utilisateurs ;
- promouvoir dans le cadre européen un modèle économique qui favorise l'investissement des opérateurs.
Un plan qui privilégie l'investissement du secteur privé dans le déploiement de la fibre optique.
Fibre optique : avec 3% d'abonnés, la France prend du retard
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Une étude du cabinet Coe-Rexecode préconise l'investissement privé pour accélérer le développement de la fibre optique en France.
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