C'est l'histoire d'une machine, le PC, qui croisa notre chemin il y a 25 ans. Le 12 août 1981, l'IBM 5150 sortait sur le marché. Ce premier Personnal Computer (PC), vendu alors 1565 dollars, allait connaître un succès inattendu qui ne s'est toujours pas essoufflé. En un an, IBM va vendre un million de ces ordinateurs dont la puissance était de 16 kilobits contre 512 mégabits aujourd'hui. Demain le PC soufflera ses 25 bougies aux côtés de son fondateur mais aussi auprès des vrais bénéficiaires de son invention. Car IBM, qui a vendu sa division PC qui n'était plus rentable en 2005 au Chinois Lenovo, n'a plus qu'une place de prestige. En 1981, la firme américaine demande à deux petites sociétés, Intel et Microsoft, de développer un microprocesseur et un système d'exploitation pour le nouveau-né. IBM alors n'est pas courtisé, mais Intel et Microsoft sont assaillis par les demandes des autres constructeurs -Compaq, Dell ou HP- les propulsant ainsi au statut de géants. 1,6 milliards PC vendus Depuis, 1,6 milliard de PC ont été vendus, dont 870 millions sont toujours en fonction selon les chiffres du bureau d'étude Gartner. Une industrie qui rapporte 220 milliards de dollars par an. Pour Gartner, la structure ouverte et souple du PC et la baisse de son prix sont les raisons du succès. Mais s'il trône dans nos salons et nos bureaux, l'avenir du PC n'est pas pour autant assuré. Toujours selon Gartner, il manque de simplicité, de stabilité et l'évolution permanente de ses systèmes d'exploitation prouve qu'il est encore très perfectible. Le développement des téléphones portables « intelligents » est également une vraie menace. Les Japonais utilisent en priorité leur mobile pour lire leurs mails et consulter Internet, délaissant ainsi leur PC pour un appareil qui regroupe de nombreuses fonctionnalités : téléphone, Internet, lecteur MP3, GPS .... Sur la période 2006-2008, Gartner estime cependant que les ventes de PC continueront d'augmenter. Il prévoit + 10% en 2006, + 9,6% en 2007 et +9,4% en 2008, une baisse de croissance qui ne donne pas encore lieu de s'alarmer.