Lors de la 3ème Soirée DSI organisée par l'USF (association des Utilisateurs SAP Francophones) le 29 juin 2016 à Paris, son président Claude Molly-Mitton y a commenté les résultats de l'enquête menée sur SAP S/4 Hana auprès des entreprises membres de l’USF par TNS Sofres. S/4 Hana est la dernière évolution de la suite de gestion intégrée de l’éditeur, bâtie sur sa base de données en mémoire Hana. Globalement, les résultats sont plutôt positifs pour SAP même si certains points noirs demeurent.
Tout d’abord, 72% des répondants ont une opinion positive du caractère visionnaire de la stratégie de SAP sur S/4 Hana. Les avis restent positifs sur l’adéquation au marché de la stratégie de SAP, mais les choses se gâtent lorsque l’on aborde le niveau d’information sur les fonctionnalités couvertes ou non par S/4 Hana. Sur ce sujet, 37% des répondants ont un avis nettement négatif. SAP a besoin d’informer davantage et de rassurer ses clients qui se demandent si leurs investissements auront encore du sens lorsque la bascule vers S/4 Hana deviendra une obligation.
Un avis positif sur 10 seulement sur le modèle de licences
Lorsque l’enquête aborde le niveau d’information sur le modèle de licences de S/4 Hana, les avis positifs ne concernent cette fois qu’une entreprise sur dix, reflétant ici les conflits endémiques entre SAP et ses clients sur les contrats, la maintenance, le licencing. Quant au niveau d’information sur les impacts et opportunités de S/4 Hana sur les processus métiers et l’organisation, il apparaît que ceux-ci restent méconnus par une majorité d’entreprises. S/4 est encore bien trop vu comme une transformation technique et non pas comme une opportunité de moderniser et rationaliser les processus métiers, même si on peut en attendre des bénéfices sur la réactivité, l’agilité, etc. Les retours d’expérience seront sans doute guettés avidement. Deux grands clients ont témoigné lors de la soirée USF du 29 juin, Elior et Vinci Energies.
L’enquête se termine sur les intentions de migration vers S/4 Hana. Sur ce sujet, les entreprises se répartissent en trois blocs à peu près équivalents. Le premier n’envisage pas de migration pour l’instant, le deuxième la projette après 2018, tandis que le troisième envisage une migration à court ou moyen terme, en 2018 au plus tard. Les résultats complets de l’enquête ont été publiés par CIO-Online.
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