La relation avec les fournisseurs fait clairement partie des attributions du DSI. Celui-ci est aussi un acheteur de matériels, de logiciels et de prestations, avec un budget à optimiser tout en maintenant le cap d'une stratégie numérique au service de son entreprise, alignée sur les objectifs business. Pour l'aider dans cette partie de son poste, CIO organise une CIO.Expériences « Le DSI, entre acheteur IT et FinOps - Choisir les bonnes métriques pour optimiser ses dépenses IT ». Cette webconférence sera diffusée le 22 septembre 2020.
Beaucoup d'entreprises possèdent encore des parcs de licences importants, alors même que les éditeurs de logiciels basculent peu à peu vers des modèles économiques basés sur l'abonnement. Si le cloud apporte une certaine agilité, les règles de facturation opaques de certains grands acteurs peuvent déboucher sur de mauvaises surprises au niveau financier. Tandis que les fournisseurs mettent une certaine pression sur leurs clients afin de les pousser à migrer, les DSI doivent veiller à conserver la maîtrise de leur budget, en évitant les pièges des anciens contrats de licences et des nouveaux modèles SaaS.
Plus que jamais, ils ont besoin de métriques précises et d'une visibilité accrue sur l'ensemble des dépenses IT. Leurs choix techniques peuvent même être guidés par des considérations budgétaires, avec des démarches comme FinOps, où l'opérationnel est mené conjointement avec la gestion financière.
Les applications Devops ne représentent qu’un 1/3 du patrimoine applicatif des Entreprises. Finops n’est qu’une méthode d’atterrissage concernant le dimensionnement I&O du socle d’infrastructures accueillant ces applications à partir de là, pas de coûts complets (TCO) pas de KPI de la performance financière globale, pas d’analyse prospective sur la rentabilité de transformation ni de leur impact sur le SI global composé de son legacy métiers et ERP. Sans compter les problèmes de réconciliation, d’interopérabilité de localisation des autres applications et des données Edge, mobilité, Cloud IaaS, SaaS, et les éléments sécuritaires logiques et physiques. Le score des fournisseurs n’est pas regroupé tout reste en silo et statique sans prédictibilité. Le bénéfice traçable : ROI, payback, NPV, le décommissionnement des actifs et leurs inducteurs ainsi que les coûts à éviter ne sont pas pris en compte alors que la vision économique globale est indispensable. Ce n’est qu’une vision parcellaire comme l’est la CMDB ou un outil de facturation Cloud (CSEM) et/ou un outil type PPM. Le tout réconcilier devient une usine à gaz.
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