19% des salariés au niveau international et 29% en France souhaitent se venger de leur employeur lorsqu'ils s'estiment maltraités. Les chiffres montent à, respectivement, 21% et 35% lorsque les salariés se sentent accusés à tort, la perte d'emploi étant loin derrière (20% en France, 15% en Europe), et plus encore les opportunités ratées comme les promotions (7%). Ces tendances sont issues d'une enquête menée sous le parrainage d'Iron Mountain, un spécialiste des services de conservation et de gestion de l'information.
Il est vrai que la vengeance des salariés concerne souvent le patrimoine informationnel de l'entreprise. En effet, 11% se vengeraient en sortant délibérément des informations confidentielles, sans qu'un lien direct ne puisse être nécessaire entre l'incident d'origine et la nature des informations détournées. Les bases de données clients sont visées au premier chef (51% des réponses), suivies des présentations (46%), des plans stratégiques et des feuilles de route produits (18%). Les personnels les plus concernés sont aussi les plus dangereux par les informations auxquelles ils accèdent : les membres de la direction finances et les RH (23% en Europe, 42% en France) suivis des commerciaux (20% en Europe, 43% en France).
Un quart des employés (un tiers en France) se vengeraient seulement en exprimant un mécontentement par e-mail en interne ou auprès de leurs proches.
Employés mécontents, risques de fuites et vols de données
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Selon une étude sponsorisée par Iron Mountain, le détournement d'informations sensibles est une forme de vengeance prisée des employés mécontents. Surtout en France.
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