Après une diminution en 2020, les difficultés du recrutement, en particulier dans l’IT, ont remonté pour atteindre en 2021 leur plus haut niveau depuis 2011. C’est ce que relèvent la Dares et Pole emploi dans une grille analysant les tensions du marché du travail. Si cette tendance concerne la plupart des filières, elle est particulièrement forte dans les professions de l’informatique et les télécommunications, selon ce classement qui s’est basé sur deux indices : d’une part, un indicateur principal classe les métiers en fonction de leur degré de pénurie. De l’autre, des indicateurs dits complémentaires, visent à comprendre le ou les facteurs à l’origine d’une éventuelle tension détectée sur un métier donné. Selon les résultats, dans les métiers du tertiaire, la pénurie de profils est plus marquée dans l’informatique et les télécommunications, et concerne principalement les ingénieurs études, recherche-développement et chefs de projet.
Les métiers de l'ingénierie, de l'informatique et des télécoms ont été marqués par des difficultés de recrutement depuis 2011. (Source:Darès/Pole emploi. Crédit image: Darès/pôle emploi)
Des tensions de différentes natures
Plusieurs facteurs sont à l’origine de ce phénomène : une forte intensité d’embauches, un déficit de formation et un manque de main-d’œuvre disponible. Dans les domaines des études, de la R&D et du management de projets, le degré d’intensité des embauches (niveau 5) et l'absence de ressources (niveau 4) sont très élevés. L’exercice de ces métiers nécessite en parallèle des compétences et formations spécifiques, qui se traduisent par un lien fort entre formation et emploi (niveau 5). L’inadéquation géographique (niveau 2) entre offre et demande d’emploi reste peu importante tandis que l’indicateur de non-durabilité de l’emploi est également peu élevé (niveau 1). Dans cette grille des métiers les plus demandés, la catégorie des ingénieurs et cadres des télécoms apparaît pour sa part au 24e rang de ce top 30.
Dans l'IT, les difficultés d'embauche varient en fonction des territoires. (Source:Darès/Pole emploi. Crédit image: Darès/ Pôle emploi)
Des freins à l'emploi IT au niveau national
Dans ces disciplines, le niveau des tensions reste élevé, mais leur nature diffère. Sont principalement cités, un manque de personnel disponible, des formations sans lien avec l’emploi demandé et une localisation inadaptée. Au niveau national, les difficultés d'embauches dans l'IT sont très fortes, avec toutefois des variations d’un territoire à l’autre. Ainsi, les difficultés de recrutement sont concentrées hors Ile-de-France dans certaines régions, principalement en Nord-Pas-de-Calais, Bretagne, Pays de Loire, Poitou-Charentes et Nouvelle Aquitaine, Bourgogne-Franche Comté, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-d’ Azur, Midi-Pyrénées et Languedoc Roussillon.
Les entreprises ne veulent pas recruter des débutants même avec une formation ! car elles recherchent du personnels opérationnel rapidement et très flexible.
Signaler un abusDe plus il y a de nombreuses offres fictives.
Les conditions de travail mauvaises le tout avec des aberrations du genre faire venir des techniciens de l'autre bout de la France ou même hors de la France.
Et surtout la généralisation d'une sous traitance complètement défaillante.
Dans le but de faire du volume de dossier plutôt que de la qualité.
Avec des critères purement financier.
Dans les télécom depuis la crise sanitaire il n'y plus que ça.
La Fibre pour tous, coute que coute va accoucher d'un réseaux très haut débit de très mauvaise qualité avec des malfaçons de partout. l'ARCEP faisant l'autruche !