Le 26 novembre, Divalto inaugurait en grande pompe son nouveau siège social à Entzheim (67). Ce bâtiment de 2 500 mètres carrés est situé à proximité de l'aéroport international de Strasbourg, et tout près des deux immeubles qui constituaient jusqu'ici le quartier général de l'éditeur d'ERP. Depuis le mois de juin, l'édifice accueille 180 collaborateurs qui étaient environ moitié moins il y a encore trois ans. Ça, c'était avant que Divalto ne rachète les logiciels DS-mobileo (ex. moby) et DS-agileo (ex. agileo) de feu RBS (2013), puis la société SwingMobility (début 2015), le tout dans l'optique de se doter d'offres dans les domaines de la mobilité et du CRM. Aujourd'hui, l'éditeur est en ordre de marche pour qu'elles deviennent un des moteurs de son activité globale pour les années à venir.
« Nous voulons prendre une position forte sur le marché français du CRM mobile et collaboratif, comme nous l'avons fait sur celui des ERP pour PME et ETI », lâche Thierry Meynlé, le président du groupe Divalto. Le chef d'entreprise espère que cette seconde activité pèsera 8 M€ de revenus d'ici trois ans. En 2015, elle devrait représenter 4 M€ sur les 20 M€ de chiffre d'affaires annuel que l'éditeur s'attend à publier. Force est donc de constater que Divalto n'a pas encore fait réellement fructifier les rachats de DS-mobileo, DS-agileo et SwingMobility qui généraient 3,2 à 3,3 M€ de chiffre d'affaires à fin 2014. « Nous n'avons pas fait de forte croissance jusqu'ici car nous étions dans une dynamique de reprise », justifie Thierry Meynlé.
Vers une fusion de SwingMobility et de DS-mobileo
Outre sa stratégie commerciale, c'est aussi sa stratégie produit que l'éditeur veut faire évoluer dans le domaine du CRM. D'ici 12 à 18 mois, il compte avoir finalisé la convergence de DS-mobileo et de SwingMobility en un seul et même produit. « Nous nous battrons alors contre des Microsoft, des Sage et autre SAP mais aussi contre le leader du secteur, Salesforce », indique Thierry Meynlé.
Le coup d'accélérateur que Divalto souhaite mettre sur le CRM ne l'empêche pas de continuer de travailler à la progression de ses revenus dans le domaine de l'ERP. Ici aussi, l'éditeur ambitionne de développer davantage ses ventes à l'international.
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