Chacun, aujourd'hui, dispose d'outils performants en SaaS... à domicile. Organiser un agenda, un week-end entre amis en partageant les documents de description des possibilités ou discuter en temps réel à travers la planète avec des amis en vacances, en échangeant des photos ou des vidéos, c'est normal. Mais, dans le cadre professionnel, avoir les mêmes facilités, c'est compliqué, quand ce n'est pas impossible. Les collaborateurs ont désormais quelque mal à le comprendre et peuvent être tentés par le shadow-IT en cas de blocage de la DSI, avec les risques de sécurité associés. L'approche en mode « digital workplace » vise précisément à résoudre ces difficultés.
Le Digital Workplace apporte une expérience utilisateur au moins autant performante que celle apportée par les outils grands publics mais en y adjoignant la prise en compte des spécificités des demandes des entreprises. Parmi ces attentes des DSI et des RSSI, on trouve bien entendu la sécurité mais aussi des niveaux de service garantis. Enfin, pression sur les budgets oblige, le Digital Workplace doit disposer d'un véritable retour sur investissement, d'une baisse conséquente des coûts et/ou d'un accroissement des performances individuelles par rapport aux pratiques antérieures.
Mais ce n'est pas tout. Au-delà d'une révolution technique, il s'agit bien d'une révolution globale dans l'entreprise. La transmission hiérarchique verticale laisse la place à la collaboration horizontale, l'impératif au consensus des pairs. Le DSI doit accompagner cette révolution en collaborant avec la DRH. Sous peine de perdre les meilleurs talents, attirés ailleurs, et d'amener l'entreprise sur une voie de moindre efficacité que ses concurrents.
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