Les tatouages n'échappent pas à l'ère de la digitalisation. Chaotic Moon, société spécialisée dans le développement d'objets connectés en tous genres et basée à Austin au Texas, a apporté sa pierre à l'édifice de ce (tout jeune) domaine en présentant un prototype de tatouage à base d'encre conductrice et de puce connectée (Bluetooth/RFID). Actuellement en phase de conception, ce tatouage devrait être capable à terme de collecter et de télécharger des données de santé issues de son porteur (stress, fièvre, hydratation...) et de les envoyer à des fins de traitement médical voire militaires.
« Il s'agit d'un nouvel accessoire et vêtement connecté. Le futur de ce secteur se trouve dans les accessoires et vêtements connectés biologiques », a expliqué à Techrunch Ben Lamm, CEO de Chaotic Moon. La particularité de ce type d'objet est d'être greffé à même la peau de l'utilisateur et de le rendre de fait plus difficile à enlever qu'un simple bracelet et peut également être plus facilement dissimulé. Parmi les autres usages envisagés pour le tatouage connecté, on trouve également la géolocalisation ou encore l'analyse de poisons et d'agents pathogènes présents dans l'air.
Ce n'est pas la première fois que des technologies cutanées - voire sous-cutanées - sont utilisées. Cela avait été le cas en février dernier avec des salariés ayant testé des implants RFID sous la peau pour passer les portillons de sécurité, utiliser des photocopieurs et payer des consommations à la cafétéria.
Super : le flicage généralisé !
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