L'évolution technologique n'a pas que du bon. Surtout en ce qui concerne les capacités des batteries, en particulier celles des voitures électriques, souvent pointées du doigt par de nombreux automobilistes pour leur trop faible autonomie et des temps de charge encore trop longs. Cela pourrait peut être bien changer dans un avenir plus ou moins proche, alors même que la pile à combustible commence à faire son apparition dans certains modèles de véhicules, comme la Toyota Mirai par exemple. La généralisation de cette technologie est pourtant loin d'être évidente et des chercheurs travaillent sur une évolution des batteries à base de Lithium-ion.
Le co-créateur de la batterie Lithium-ion, John Goodenough, professeur à la Cockrell School of Engineering de l'université du Texas, a ainsi travaillé avec une équipe de chercheurs pour créer un modèle à bas coût comportant des améliorations très significatives. Ces batteries sont annoncées comme étant non combustibles, dotées d'une plus grande durée de vie, disposant d'une densité énergétique trois fois plus importante, sans compter une capacité de recharge beaucoup plus rapide. Pour réaliser ces performances, l'équipe de recherche a axé ses travaux sur le procédé lié à l'électrolyse. Alors que dans une batterie lithuium-ion classique, un liquide est utilisé entre l'anode et la cathode pour le déplacement des ions, il est cette fois remplacé par du verre. « Les électrolytes en verre permettent de substituer le lithium par du sodium à bas coût », expliquent les chercheurs. « Le sodium est extrait de l'eau de mer disponible en grande quantité. »
Reste maintenant à savoir si - et quand - cette technologie de batterie au sodium pourra sortir des laboratoires de recherche pour équiper des voitures électriques à l'autonomie et au temps de recharge prometteurs.
Bonjour,
Signaler un abusPour valider une nouvelle technologie de batterie rechargeable, il faut qu'au moins une dizaine de critères soient prouvés efficaces et au moins égaux a ceux de la batterie lithium-ion existante. Les annonces d'améliorations de performances de batteries sont très courantes. Très peu parmis celles-ci deviennent pratiques et appliquées dans des batteries commerciales. Il faut attendre au moins 5 ans avant qu'une technologie soit viable au point d'etre commercialisée. Donc, avec tout le respect que je dois a mon collegue et ami le Prof. Goodenough, la prudence s'impose devant des annonces parfois hatives et trop souvent décevantes.
Rachid Yazami
(l'autre co-créateur de la batterie lithium-ion)
Bonjour Monsieur Filiponne,
Signaler un abusÉvidement cette solution est bien connue puisque le sodium est très électronégatif. Le problème est qu’il est tellement réactif qu’il explose en présence d’eau en provocant un dégagement d’hydrogène.
Pour extraire le sodium de l’eau de mer ce n’est pas une mince affaire.
Le sodium se trouve sous forme de sel de mer (NaCl, nH2O) chlorure de sodium hydraté.
1) Extraction du chlorure de sodium de la mer (voir les marais salants)
2) Extraction du sodium du sel. Cette opération doit s’effectuer en milieu anhydre car le sodium réagit violemment avec la moindre trace d’eau. Il faut donc fondre le chlorure de sodium à 800 °C et procédé par électrolyse.
Fastoche
Je n'ai pas parlé du rendement de l'opération. Énergie récupérée/énergie fournie
Salutations
Jean-Dany Meyer