En début d’année, Anwar Dahab, directeur général de Dell Technologies France évoquait une année 2023 difficile pour la société et les récents résultats lui ont donné raison. Au niveau mondial, le groupe avait même annoncé la suppression de 6 550 postes, soit 5% de ses effectifs. Impossible alors de savoir si la France allait être touchée. Nos confrères de l’Informé viennent de donner la réponse avec la conclusion d’un accord de rupture conventionnelle collective touchant 323 postes, soit un peu plus de 17% des effectifs hexagonaux sur les sites de Montpellier et de Bezons dans le Val d’Oise.
En préambule de l’accord, l’entreprise souligne qu’elle rencontre « depuis 5 trimestres consécutifs une décroissance de son chiffre d’affaires (-12%) et une détérioration de sa marge brute (-10%) ». Par ailleurs, elle souligne que pour « reprendre des parts de marché, la société souhaite concentrer la force de vente sur l’accompagnement des clients, le consulting et le partenariat ».
Un recours à court terme à l’IA pour certaines activités
Toujours dans l’accord, Dell France exprime sa volonté de recourir « à court terme » à l’intelligence artificielle dans les activités telles que « le marketing ou les ressources humaines ». A l’occasion du Dell Forum, la filiale française avait évoqué les initiatives menées en interne sur l’IA générative sur différents axes « le call center, la vidéo sur la qualité de la chaîne de montage, l’aide pour traiter des opportunités commerciales ».
Sur les conditions de départ, l’accord prévoit des mesures d’accompagnement. Sur les indemnités, les salariés concernés toucheront 1,7 mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 13 ans (1,9 pour les plus de 50 ans) et entre 1,2 et 1,4 mois par année supplémentaire. Interrogée pour plus d’informations et de commentaires sur cet accord, la direction de Dell Technologies France confirme la signature de l'accord et le fait que les départs se font sur la base du volontariat.
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