La crise liée au Covid-19 continue de faire des ravages dans l'économie. La peur, pour ne pas dire la panique, entraîne des effets dominos bien plus graves que la cause initiale. De nombreux contrats sont remis en cause, des paiements tardent. Il en résulte de graves difficultés pour les prestataires, certains (les plus fragiles) risquant la disparition. Or ce n'est pas l'intérêt des DSI : il faudra bien redémarrer un jour. Et s'il ne reste que des prestataires aux reins solides, peut-être monopolistiques, ils sauront se faire payer. Pour stopper ce cercle vicieux, le Cigref, qui regroupe les grandes entreprises utilisatrices de technologie, et le Syntec Numérique, la chambre syndicale des prestataires IT, ont lancé un appel commun.
Les deux organisations demandent aux entreprises françaises de respecter six principes que l'on pourrait résumer en une seule phrase : merci de ne pas paniquer pour garder la situation sous contrôle et pouvoir redémarrer quand la crise sera passée. Il s'agit tout d'abord de conserver au maximum les contrats en cours. Si ajournements ou renonciations il y a, cela doit se faire en proportion des nécessités, pas au-delà. Autant que possible, les baisses de charge doivent être graduelles. Il convient de privilégier les acteurs les plus faibles et de leur conserver en priorité les contrats. Les délais de paiement doivent être conservés et si possible réduits. Enfin, les organisations clientes impliquées dans la lutte contre la pandémie devront être privilégiées par leurs prestataires au cas où ceux-ci rencontreraient des difficultés à servir tous leurs clients.
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