L’éditeur français spécialiste en data science vient de finaliser une levée de fonds à 101 millions de dollars. Ce tour de table de série C a été mené par Iconiq Capital et soutenu par Dawn Capital et trois des investisseurs historiques de la société : Alven Capital, Battery Ventures et FirstMark Capital. Ceci dans le but de commencer à prévoir une entrée en bourse dans les deux à trois années qui viennent. « Pour faire cela, il faut être capable de piloter une croissance soutenue chaque année, et s’imposer comme leader de la catégorie logicielle sur laquelle on se positionne », nous a indiqué Florian Douetteau.
En termes de croissance, Dataiku a doublé ses effectifs et son chiffre d’affaires sur l’année 2018 et prévoit de faire de même l’année prochaine. Près de 400 personnes devraient ainsi travailler pour l’éditeur fin 2019 contre une dizaine il y a trois ans. Des ingénieurs devraient être recrutés dans les bureaux parisiens de l’entreprise, où est localisée toute sa R&D. Des forces marketing et commerciales rejoindront les rangs de Dataiku, notamment à Singapour et Sydney, où la société va ouvrir des bureaux dans quelques semaines.
Un point d’étape
« L’IPO est un point d’étape qui nous permet de garantir sur le long terme des capacités d’investissement et un actionnariat diversifié qui permet à la société d’exister indépendamment de l’histoire des fondateurs et de l’histoire des premiers investisseurs, etc. » indique M. Douetteau. Le but de la manœuvre est ainsi de structurer et de pérenniser l’activité de l’éditeur qui consiste à fournir une solution de co-construction d’outils IA et d’analytics accessible aux non-développeurs et aux professionnels métier.
Il s’agit de la cinquième levée de fonds de l’éditeur, dont la dernière remonte à septembre 2017. Dataiku compte aujourd’hui plus de 200 clients dans le monde entier sur différents secteurs, parmi lesquels figurent General Electric, Sephora, Unilever, Kuka, Fox ou BNP Paribas.
Bravo aux fondateurs français, mais la réalité est que cette solution qu'on a déjà regardé est d'une complexité extrême et ils facilitent pas vraiment les choses bien au contraire.
Signaler un abusMais ne tirons pas sur une startup française. Bravo à eux quand même.