Les systèmes de contrôle industriel sont des cibles de choix pour les cyberattaquants depuis de nombreuses années. Le temps passe mais les cyber-risques sont toujours là comme le montrent les exploits de vulnérabilités ayant affecté en plein coeur de cet été des millions de dispositifs. Sans oublier les attaques par ransomware qui ont frappées en mai et juin dernier Colonial Pipeline et JBS. Parmi les nombreux acteurs du secteur spécialisés dans leur sécurité, la start-up américaine Dragos localisée à Hanover (Maryland) qui vient de se donner les moyens de monter en puissance.
La société est ainsi parvenue à lever 200 millions de dollars dans un dernier tour de table (series D) mené par Koch Diruptive Technologies, bras armé financier du géant Koch Industries (115 Md$ de revenus en 2019). Le fonds BlackRock a aussi participé aux côtés de HPE et Rockwell Automation notamment.
Une expansion en Europe qui commence au Royaume-Uni
Ces fonds doivent servir à accélérer l'extension globale du groupe et d'accompagner le développement de ses clients sur des marchés industriels porteurs (énergie, pharmaceutique, alimentation, eau, fabrication...). En particulier au Royaume-Uni, Australie, Nouvelle Zélande et dans les pays du Golfe. Depuis sa création en 2016, Dragos est parvenu à lever près de 365 millions de dollars. Sa valorisation atteint désormais 1,7 milliard de dollars.
« Les risques ne résident pas uniquement dans les cyberattaques, bien que celles-ci deviennent de plus en plus nombreuses et agressives, mais également dans la préservation de l'intégrité des informations relatives aux environnements ICS/OT afin de maintenir la résilience au moment où les infrastructures et environnements d'automatisation industrielle mondiaux deviennent de plus en plus connectés et complexes », a souligné Robert Lee, CEO de Dragos.
J'ai l'impression que Dragos est une entreprise américaine et non allemande. Il est vrai qu'ayant son siège à Hanover (dans le Maryland), on peut l'imaginer outre Rhin.
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