Aujourd’hui, l’association cloud public et logiciel open source est souvent évidente. Peu importe que vous utilisiez Kubernetes en tant que service, MySQL, Linux ou un ancien éditeur de texte open source. Toutes les solutions sont aujourd’hui disponibles en tant que service. Certes, ce n'est pas tout à fait gratuit. Les fournisseurs de cloud facturent l’usage, soit en fonction du temps passé, soit en fonction de certaines unités de ressources consommées. Ce type d’usage représente aujourd’hui plus de la moitié des dépenses IT dans le cloud.
Certaines entreprises n’utilisent toujours pas l'open source sur site, et encore moins dans le cloud. Alors qu'elles migrent dans le cloud public, les développeurs et ingénieurs d'infrastructure ont trouvé des arguments très convaincants pour justifier l’usage de l’open source dans le cloud. Cependant, certains aspects déroutants de l'open source dans cloud - en particulier la manière de définir la valeur - laissent certaines entreprises perplexes.
L'open source en mode cloud
Quelques bonnes pratiques commencent à émerger en matière d’usage de logiciels open source dans le cloud :
- Déjà, le coût opérationnel est essentiel, pas celui des licences. Il faut garder à l'esprit que l'open source signifie que l’on paye pour un service et non pour la licence du logiciel. Que vous utilisiez un logiciel libre ou propriétaire, les vraies dépenses se situent dans les coûts d'exploitation (calcul, stockage et exploitation du réseau). Ceux qui prétendent que l’usage de logiciels libres dans un cloud public est gratuit passent sous silence le mode véritable d’évaluation des coûts. Si l'on considère la valeur de chaque logiciel, quel qu’il soit, en tant que service, il est préférable de supprimer complètement le coût du logiciel. Il faut garder à l'esprit qu'un logiciel (une base de données par exemple) nécessitant une licence annuelle peut finalement s’avérer moins cher qu'un système open source sans coût de licence, si l'on prend en compte les coûts opérationnels.
- Ensuite, il faut considérer l'open source comme une valeur intrinsèque. Outre le fait qu’un logiciel open source est gratuit et qu'il repose sur le développement communautaire, une solution open source est souvent meilleure que toute solution propriétaire. On peut comprendre l'attrait de l'open source, mais il faut vraiment l'envisager en fonction de ses caractéristiques et de ses fonctionnalités spécifiques. Les entreprises choisissent trop souvent les logiciels open source en fonction de ce qu’elles pensent savoir, plutôt qu'en comparant leurs caractéristiques et leurs fonctions. Même si l'open source bénéficie d’une réelle reconnaissance, dans certains cas, il ne permettra pas d’obtenir les avantages d’un service cloud spécifique. Ce n'est pas si difficile à comprendre. Les entreprises s’écroulent si elles manquent de discernement pour choisir la solution qui apporte de la véritable valeur à leur activité. L’entreprise ne doit pas perdre de vue cette notion de valeur. Elle risque, à défaut, de faire des erreurs coûteuses.
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