Florence Parly ne cesse pas de se préoccuper du numérique au Ministère des Armées. Mi-2018, un an après sa nomination à son poste actuel, elle avait ainsi transformé la DGSIC (Direction générale des systèmes d'information et de communication) en DGNum (Direction générale du numérique et des systèmes d'information et de communication) avec des compétences élargies. Le 1er décembre, elle a annoncé la création d'une nouvelle structure, l'Agence du Numérique de Défense (AND) pour début 2021. Celle-ci sera le bras armé du Ministère pour mener les projets informatiques, de A à Z.
Cette création ne touche pas aux autres structures déjà en place : la DGNum, bien sûr, mais aussi la DIRISI (Direction Interarmées des Réseaux d'Infrastructure et des SI de la Défense) et le Comcyber (Commandement de la cyberdéfense). Ces deux derniers sont rattachés à l'État Major tandis que la nouvelle AND est sous l'autorité du Délégué général pour l'armement (DGA). La DGNum, quant à elle, est directement rattachée à la ministre. Nicolas Fournier, qui dirige la DGNum, nous a expliqué comment s'articulaient ces différentes structures et les raisons d'être de l'AND.
Comment l'Agence du Numérique de Défense va structurer les projets IT des armées
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Le nouveau DGNum du Ministère des Armées, Nicolas Fournier, revient sur la création de l'Agence du Numérique de Défense (AND) : sa raison d'être, pourquoi son rattachement à la DGA et ses modalités de fonctionnement aux côtés de la DIRISI, du Comcyber et de la DGNum. Le modèle défendu ici pourrait aussi être pertinent dans les industries privées.
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