Colt a développé une architecture pour datacenter qui apporte davantage de flexibilité en termes de gestion de la puissance et du refroidissement, sans nécessiter d'importants travaux de réaménagement. Baptisée ftec, elle représente un intérêt particulier pour les gestionnaires de centres de calcul qui ne se sont pas rendus compte de la taille de leurs structures et qui doivent donc payer pour de la capacité non utilisée. Ftec permet aux densités de puissance d'être dynamiquement ajustées tout en maintenant le refroidissement d'un datacenter sans nécessairement devoir arrêter les serveurs le temps de ces réajustements, a indiqué l'entreprise.
D'après Guy Ruddock, vice-président des prestations liées à la conception et des opérations de l'activité services datacenters chez Colt, le projet de développement ftec a démarré il y a 18 mois lorsque les clients du groupe - opérateurs des sites et entreprises - lui ont demandé s'il était possible d'augmenter la densité de la puissance de leurs datacenters et d'en modifier le refroidissement. Pour rendre cela réalisable, Colt a développé 3 technologies : spaceflex, powerflex et coolflex.
Différentes méthodes de refroidissement
La firme a commencé par s'attaquer au refroidissement, l'une des clés permettant d'ajuster la plupart des paramètres d'un datacenter.
« Si vous voulez davantage de puissance dans une zone, l'ajouter est la seule chose à faire mais vous devez faire sortir la chaleur », a précisé Guy Ruddock. La technologie coolflex fournit diverses méthodes de refroidissement pendant la phase de conception : air frais uniquement, par détente directe uniquement, mode indirect, mode mixte ou par eau réfrigérée.
Par exemple, si la puissance de calcul requise est plus faible que prévue, le système de refroidissement peut être dynamiquement ajusté pour correspondre à celui-ci et à fonctionner plus efficacement, ce qui permet de réduire les coûts. Par ailleurs, en utilisant a technologie powerflex, il est possible de construire un datacenter d'une capacité de 1 000, 1 500 voire 3 000 watts par mètre carré, et de la réduire. De son côté, spaceflex permet aux utilisateurs de modifier ou de combiner les densités au sein du datacenter.
Démarrage des livraisons début 2013
« Ces technologies ouvrent de nouvelles perspectives sur la flexibilité des datacenters », assure Guy Ruddock. Pour rendre tout cela réalisable, Colt a collaboré avec ABB, une entreprise détenue par Newave Energy International, pour permettre la non interruption de blocs d'alimentation dans un système en cours d'exécution. La firme a également travaillé avec Eaton-Williams, un spécialiste de la climatisation pour concevoir un fonds de panier utilisé pour le refroidissement évolutif. Une nouvelle conception en sous-sol permet à l'air d'être segmenté.
Les premières livraisons du datacenter ftec auront lieu au cours du premier trimestre 2013. Les DSI pourront bientôt choisir quels composants ils souhaitent implémenter.
Construire un datacenter capable d'évoluer vers de fortes densités de puissance augmente de 20% le coût initial, a assuré Guy Ruddock. L'architecture développée par Colt concerne les datacenters modulaires, que la firme a bâti depuis ces trois dernières années. A l'origine, la modularité est un concept proposé par le groupe pour construire ses propres centres de calcul plus rapidement, à moindre coût et selon un modèle pouvant être reproduit dans toute l'Europe, a précise Guy Ruddock. Cela a évolué vers un modèle proposé à ceux qui souhaitaient construire leurs propres datacenters modulaires.
Colt lance le datacenter ftec
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En intégrant la technologie ftec dans ses centres de calcul, Colt aide les entreprises à gérer les besoins imprévus de capacité IT, en l'augmentant et la réduisant sans aucune période d'indisponibilité.
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