Capgemini continue de faire évoluer son portefeuille de services en Amérique du Nord. Après avoir procédé en février dernier à l'acquisition de TCube Solutions, dans le secteur de l’assurance et d’Idean, dans celui du conseil, le groupe de services informatiques français a annoncé ce lundi avoir conclu un accord en vue du rachat des activités nord-américaines de l'intégrateur Ciber pour un montant de 50 millions de dollars. Cette acquisition inclut la clientèle, les employés et les opérations de Ciber, ce dernier générant un chiffre d’affaires d’environ 275 millions de dollars. Elle contribuera à renforcer la présence de Capgemini dans la région dans les secteurs de l'automobile, des télécommunications et des médias et également à augmenter ses effectifs d’environ 2 000 consultants aux États-Unis et 1 000 en Inde.
Capgemini mise aussi sur cette acquisition pour renforcer son bénéfice par action (BPA) à partir du premier semestre 2018, après intégration et redressement des activités reprises. « L’impact des pertes enregistrées actuellement par Ciber sur la marge opérationnelle combinée du groupe en 2017 devrait être limité à moins de 20 points de base », a précisé le groupe dans un communiqué. Dans ce contexte, Capgemini continue de viser un BPA normalisé proche de 6,10 euros par action en 2017.
Dépasser les 15% d'activité en Amérique du Nord
L’opération a été approuvée par le Conseil d'administration de Ciber, avec une mise en oeuvre dans le cadre d’une procédure de Stalking Horse conformément au Chapitre 11 de la loi sur les faillites aux États-Unis dans le cadre de laquelle Capgemini se positionne en qualité d’acquéreur de cet actif. Si l’issue de la procédure est positive, cette transaction sera clôturée d'ici la fin du deuxième trimestre 2017. Elle permettra alors de renforcer la présence de sa filiale Sogeti sur ses principaux marchés en Amérique du Nord et contribuera à faire augmenter son chiffre d’affaires de plus de 50% dans la région qui représentera plus de 15% de l'activité de Capgemini en Amérique du Nord. La transaction exclut certains passifs et les opérations internationales de Ciber.
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