En juin dernier, l'espagnol BQ lançait, en partenariat avec Canonical, le premier smartphone tournant sous l'OS Ubuntu. Il récidive aujourd'hui dans le domaine des tablettes en annonçant la mise au point de l'Aquaris M10, un produit qui embarque lui aussi ce système d'exploitation open source. Une version sous Android de ce terminal existait déjà. Mais en embarquant Ubuntu, il acquiert la capacité de se transformer en PC une fois connecté à un moniteur via son port microHDMI. Il est par également possible de piloter l'Aquaris M10 avec un clavier et une souris, qui lui sont rattachés en Bluetooth, pur retrouver le confort d'un véritable PC de bureau.
Reste que les ambitions du fabricant espagnol friand d'Open Source risque de se heurter au fait que peu de logiciels ont été développés pour Ubuntu. En outre, l'installation du moindre programme s'avère relativement technique avec cet OS. Pour remédier tant que faire se peut à ces points négatifs, les logiciels Open Source Libre Office, Firefox et The Gimp sont préinstallés par Canonical sur l'Aquaris M10.
Un prix qui devrait avoisiner les 250€
Sur le plan technique, la tablette est équipée d'un écran FHD tactile de 10,1''. Ce dernier offre une définition de 1 280 x 800 pixels et une protection d'écran Dragontrail Asahi. D'une épaisseur de 8,2 mm, la tablette pèse 470 grammes. Elle dispose d'une batterie LiPo de 7 280 mAh et embarque un processeur MediaTek Quad Core MT8163A sous architecture 64 bits. Cette puce cadencée à 1,5 GHz est soutenue par 2 Go de mémoire vive. La tablette est également équipée d'un capteur de 8 millions de pixels à l'arrière et sa capacité de stockage, extensible via une carte microSD, est de 16 Go.
BQ n'a pas encore communiqué de date de sortie pour sa nouvelle tablette, ni même de prix. Mais il devrait osciller autour des 250€, si l'on se réfère au tarif du modèle Aquaris M10 sous Android.
Il y a actuellement plus de 30 000 applications libres, sans compter les applications open source, disponibles sous GNU/Linux côté desktop. Alors quand on lit "peu de logiciels", déjà, on se pose de sérieuses questions quand à votre neutralité journalistique. Quand on lit ensuite "En outre, l'installation du moindre programme s'avère relativement technique avec cet OS.", on se demande également sur quelles bases vous vous appuyez pour oser une telle affirmation. Sur desktop, on double clic sur l'icône de la logithèque, on navigue dans des logiciels déjà classés par catégorie, et on les installe en deux clics. En quoi ce fonctionnement vous pose t'il problème ? Et si vous parlez de l'architecture, le Raspberry Pi en ARM lui aussi tourne sans problème sous Debian depuis quand même quelques années, en sachant que Ubuntu se base aussi sur Debian, et tourne aussi sous RPi. Rien ne vous autorise donc à supposer qu'il y aura une quelconque difficulté à installer un programme sur cette tablette.
Signaler un abusDonc à moins que ayez d'autres arguments tangibles à porter à la connaissance de vos lecteurs, vous me pardonnerez de remettre en cause vos affirmations plus que légères...