Le Centre de calcul Recherche et Technologie (CCRT) prendra livraison d'un des plus puissants supercalculateurs civils présents sur le sol français en janvier 2007. Mise au point par Bull, la machine délivre une puissance de calcul de 43 Tflops, soit 43 milliers de milliards d'opérations par seconde. Elle est bâtie autour d'un cluster de serveurs NovaScale équipé d'Itanium 2 Intel. Le cluster compte 848 noeuds de calcul et 26 noeuds d'entrées-sorties. Sur chacun de ces noeuds viennent se greffer quatre puces bi-coeurs. Le supercalculateur "sera à la disposition de la communauté scientifique et industrielle pour être utilisé dans les grands domaines de la recherche, en particulier l'aéronautique, l'énergie, les sciences de la vie et l'environnement", indique le CCRT. Le centre technologique, basé au sein du CEA de Bruyères le Châtel, permettra ainsi au Commissariat à l'Energie Atomique d'utiliser la machine construite par Bull, ainsi qu'à l'EDF et aux sociétés du groupe Safran. Avec ses 43 Tflops, il entre dans le top 15 des machines les plus puissantes de la planète, à quelques encablures derrière une autre machine conçue par Bull. Egalement bâtie autour de NovaScale, et destinée au CEA, elle atteint 52,84 Tflops. Au sommet de la hiérarchie mondiale, IBM s'avère indétrônable avec son BlueGene et ses 280,6 Tflops.
Bull construit le supercalculateur du CCRT
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