La restructuration commerciale de VMware, désormais dans le giron de l’ogre Broadcom, se poursuit inlassablement. Après la mise au ban des licences perpétuelles, le fournisseur a décidé de mettre un terme aux licences ESXi gratuites, l’hyperviseur de type 1 de VMware, la suite vSphere étant une version beaucoup plus étoffée avec en sus vCenter. Selon nos confrères du Register, ce changement a été annoncée en catimini hier lundi dans une note publiée sur l’espace client du site de VMware.com : “ En plus de l'arrêt des licences perpétuelles, Broadcom a également décidé de mettre fin à l'hyperviseur ESXi gratuit, le marquant comme EOGA (End of General Availability).” La version gratuite d'ESXi ne pouvait fonctionner que sur un nombre limité de cœurs, avec une quantité modeste de mémoire et de nombreuses fonctionnalités de gestion absentes. Si elle pouvait être utilisée en production, elle était plus adaptée aux tests et au bricolage. Certes limitée, elle facilitait souvent des déploiements en production ou améliorait les compétences des opérateurs qui devenaient ensuite des champions de la vStack (vSphere, vCenter, vSAN, NSX, vCloud...).
La fin de la disponibilité de la version gratuite ne signifie pas qu'il n'est plus possible d'utiliser l'hyperviseur sans payer le prix fort : la licence "avantage" du groupe d'utilisateurs VMware persiste, tout comme les versions d'essai du produit. Cette version gratuite, qui était un bon moyen de se familiariser avec VMware, était déployée dans de nombreuses petites et moyennes entreprises (PME), par exemple dans les succursales qui doivent désormais envisager de payer ou de passer à des alternatives open source comme OpenNebula avec KVM ou la distribution XCP-ng (un fork de XenServer) ou payantes comme Nutanix avec AHV, Microsoft avec HyperV, Cloud Software Group avec XenCenter (repris en main par Citrix), Red Hat avec OpenShift Virtualization , Scale Computing ou Atlantis Computing.
La décision de Broadcom n'a toutefois pas surpris grand monde, le fournisseur poursuit la course à la rentabilité pour amortir le plus rapidement possible l’achat de VMware (67 milliards de dollars). Cette décision intervient trois semaines après que VMware ait précisé ses plans de rationalisation avec la suppression de 56 références produits dans son portefeuille.
Il y a aussi proxmox comme outil de virtualisation.
Signaler un abusIl ne faut pas oublier la solution open source Proxmox qui est une réelle alternative à VMware.
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