L’éditeur Brave Software a lancé Brave 1.0, la version officielle de son navigateur Web – sur base open source Chromium - très à cheval sur la vie privée. Le navigateur open source combine une plate-forme de publicité et de paiement digitale basée sur une chaîne de blocs avec une conception de « vie privée by design ». Son credo : s’opposer au « capitalisme de surveillance » en bloquant trackers, publicités invasives et empreintes numériques des appareils.
Selon l’éditeur, ces blocages améliorent la vitesse, la confidentialité, la sécurité et la performance. Les paramètres par défaut bloquent également les logiciels malveillants, la publicité malveillante et le phishing. De plus, les plug-ins intégrés, considérés comme un risque de sécurité, sont désactivés par défaut. Les données de navigation restent privées et ne quittent jamais l'appareil de l'utilisateur. Brave ne peut pas non plus voir les données sur ses serveurs ou vendre des données à des tiers.
Parmi les caractéristiques spécifiques du navigateur Brave, on peut citer :
- Brave Shields, qui bloque les publicités de tiers, les trackers et empêche la lecture automatique des vidéos. La protection est activée par défaut et peut être personnalisée.
- Brave Ads offre des compensations aux utilisateurs qui regardent certaines publicités. Le modèle de publicité basé sur la chaîne de blocs partage 70 % des revenus publicitaires avec les utilisateurs sous forme de tokens appelés BAT (Basic Attention Tokens). L’utilisateur peut gagner des BAT à partir d’un portefeuille appelé Brave Rewards. Les jetons peuvent être convertis en actifs numériques et en monnaies fiduciaires. Il est possible de soutenir les créateurs en ligne. Brave Rewards comporte un portefeuille pour les utilisateurs desktop et mobiles.
Le créateur de JavaScript à l'origine de Brave
Brave Software a été fondé par Brendan Eich, l'inventeur de JavaScript, désormais CEO de l’entreprise. En 2016, Brave avait suscité la colère des éditeurs de contenu. À l’époque, ils s’étaient fortement opposés au projet d'intégrer le blocage des publicités dans le navigateur. Aujourd’hui, Brave a déclaré que les objections portaient sur un modèle à l’étude, qui n'a jamais été mis en œuvre. Le navigateur permet un opt-in et les publicités conformes à la protection de la vie privée du navigateur sont diffusées sur l'appareil de l’utilisateur par notification.
Les utilisateurs de Chrome ou d'un autre navigateur peuvent facilement basculer vers Brave : les signets, cookies et mots de passe peuvent être importés. La version bêta du navigateur avait attiré 8,7 millions d'utilisateurs mensuels. Brave est disponible pour Windows, MacOS, Linux, Android et iOS. Il est téléchargeable à partir du site Web de l’éditeur pour la version desktop, et à partir de Google Play ou de l’App Store d’Apple pour la version mobile. Signalons pour conclure que les extensions développés pour Chromium - comme NordVPN par exemple - sont totalement compatibles
S'il n'y avait pas eu d'abus de telles alternatives n'auraient jamais été développée ; comme on dit il n'y a pas de feu sans flamme ... des abus il y en a et il y en aura encore hélas donc c'est pas une si mauvaise idée après faut voir les "contre-mesures" qui verront le jour prochainement pour parvenir à traquer peu importe le navigateur... je ne suis pas inquiet des alternatives pour traquer malgré tout seront '' toujours possible '' ...
Signaler un abusPas de quoi réjouir les éditeurs de contenu qui avait manifesté leur mécontentement à l'annonce du projet.
Signaler un abusavaient au lieu de avait...