En parallèle des annonces autour de ses puces Maia et Cobalt pour l’IA et le cloud, Microsoft a rendu disponible pour tous son service Azure Boost pour améliorer la performance des instances cloud. Dans un blog, la firme définit cette solution comme « un système qui décharge les processus de virtualisation de serveur traditionnellement effectués par l’hyperviseur et le système d’exploitation hôte sur des logiciels et du matériel conçus à ces fins ». Elle ajoute, « ce déchargement libère des ressources du processeur pour les machines virtuelles invitées, ce qui améliore les performances ».
Pour cela, Microsoft s’appuie sur MANA (Microsoft Azure Network Adapter), une SmartNIC qui « intègre les dernières fonctionnalités matérielles et fournit des performances compétitives avec des pilotes de périphériques stables à compatibilité ascendante pour les systèmes d’exploitation Windows et Linux » et « à base de FPGA ». Nos confrères de The Register constatent que le kit MANA est propre à Microsoft et ne repose pas sur les SmartNIC de Pensando déjà proposées dans Azure ou les accélérateurs DPU de Fungible acquis en décembre 2022 pour 190 M$.
Une accélération sur le stockage
Azure Boost fonctionne déjà sur 17 types d'instances Azure et sera présent sur toutes les futures machines virtuelles du service cloud. Microsoft a indiqué qu'il pourrait également être rétroporté sur d'autres types de machines virtuelles existantes. Sur la partie stockage, la société revendique un débit jusqu’à 12,5 Gbits/s et 650 K IOPS. « Les tâches de stockage sont déchargées du processeur hôte vers un matériel Azure Boost FPGA », souligne Microsoft.
En optimisant au mieux les instances, certains clients entreprises pourront réduire le nombre de VM dans le cloud ou la taille de leur parc de VM. Le service Azure Boost est en concurrence directe avec l’offre Nitro d’AWS, mais aussi Monterey chez VMware ou X-Dragon chez Alibaba Cloud.
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