La division de services cloud aux entreprises la plus profitable d’Amazon s’ajoute à la liste des entreprises qui licencient pour maintenir leur croissance. Une procédure de rupture conventionnelle a ainsi été engagée chez AWS France d’après le journal l’Informé à l’instar de Microsoft en avril dernier. Ces suppressions - dont on ignore le nombre exact mais qui pourraient concerner une soixantaine de salariés selon l'Informé- s’inscrivent dans le cadre d’un plan social annoncé en mars dernier par le géant de la vente en ligne et des services cloud touchant 9 000 salariés. Andy Jassy, CEO d’Amazon, avait confirmé cette seconde vague de licenciement dans une déclaration en précisant qu’elle ciblerait l’activité cloud (Amazon Web Services), le département PXT dédié à la gestion des ressources humaines ainsi que segment de la publicité (Advertising) et la plateforme de vidéo Twich. Depuis le début de l’année, Amazon a officialisé deux plans de restructuration massifs qui devraient pousser 27 000 employés vers la sortie, soit environ 1,8% de ses effectifs.
Interrogé par la rédaction du Monde Informatique sur les raisons pouvant justifier ces départs, un porte-parole d’AWS France nous a répondu par courriel que « les réductions d’effectifs chez AWS ont été motivées par une redéfinition des priorités ayant amené à réaffecter des ressources. Dans la plupart des cas, cela s’est traduit par des changements d’équipes ou de projets pour les salariés concernés, mais dans d’autres situations nous ne disposions pas des compétences correspondant à ces priorités ». En dépit de cette crise sociale, les dirigeants de l'entreprise se disent « très enthousiastes et optimistes quant à notre activité AWS, qui continue de s’appuyer sur un développement et des fondamentaux très solides, y compris dans un environnement économique difficile. » Ils ajoutent également avoir injecté 16 milliards d’euros dans des activités françaises depuis 2010, investissement qui aurait contribué à créer plus de 20 000 emplois en CDI en France et employer des profils de tous horizons et aux aspirations et compétences diverses.
De leur côté, les syndicats d’AWS France n’ont pas été en mesure de répondre à nos questions à l’heure où nous publions ces informations.
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