Oracle et AWS ne ratent (presque) pas une occasion de s'égratigner. Les deux fournisseurs se donnent mutuellement des piques depuis des années, et la décision cet été du dernier de se passer complètement d'ici 2020 des bases de données du premier a scellé leur divorce. Une décision qui n'empêche pas Andy Jassy, directeur général d'Amazon Web Services, d'en remettre une couche : « Dans le dernier épisode de "hum hum cause toujours Larry" l'activité client d'Amazon a arrêté son entrepôt de données Oracle le 1er novembre et basculé vers Redshift », a tweeté le dirigeant. « D'ici la fin 2018, 88% de leurs bases de données Oracle (et 97% de leurs systèmes de bases de données critiques) seront déplacées vers Aurora et DynamoDB.
Andy Jassy enfonce le clou par rapport à Oracle, et tend à montrer que la solution d'entrepôt de données cloud Redshift d'AWS est désormais suffisamment puissante et robuste pour répondre à ses besoins. Pour éviter que d'autres entreprises lui emboitent le pas, Oracle ne reste pas les bras croisés et propose depuis l'an dernier sa solution de base de données cloud autonome permettant d'automatiser les opérations avec de meilleures fiabilité et performance pour un coût plus faible. La bataille des entrepôts et base de données cloud ne fait que commencer, à l'heure où des acteurs comme Snowflake semblent être bien placés pour jouer les trouble-fêtes.
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