Il ne passe pas un jour - ou presque - sans que l'actualité du stockage soit marqué par l'annonce de nouvelles offres, technologies, systèmes... Et ce aussi bien de l'autre côté de l'Atlantique, à l'instar de la start-up Versity et sa plateforme d'archivage extensible reposant sur SAM-QFS que la rédaction a rencontrée à l'occasion de son Silicon Valley Summer Tour 2016, que du nôtre. Dernier exemple en date avec online.net, la filiale du groupe Iliad, maison-mère de Free, spécialisée dans les noms de domaine et les prestations d'hébergement qui a annoncé l'arrivée de sa dernière offre, C14 (le nom d'un cyborg dans le manga DragonBall).
Ce service d'archivage cloud, qui se présente comme une alternative à d'autres offres du marché - dont en particulier Amazon Glacier, Google Nearline ou encore Blackblaze B2 - dispose d'un positionnement prix particulièrement agressif de 0,30 € HT par mois pour 100 Go de données archivées, soit 3,6 € HT par an, et de 30 € HT par mois pour 10 To, soit 360 € HT par an. Un tarif défiant toute concurrence à ce niveau, le prix de Glacier étant de 7,59 € HT par an pour 100 Go et de 759 euros € HT par an pour 10 To. Attention toutefois, car contrairement aux autres fournisseurs, online.net facture la moindre opération entrante (2 € HT pour 100 Go et 200 € HT pour 10 To). Le tarif reste donc compétitif à condition de n'effectuer que très peu d'opérations entrantes... ce qui correspond - a priori - au fonctionnement même de l'usage d'un service d'archivage cloud.
Jusqu'à 4 milliards de fichiers par archive
« C14 est adapté pour le stockage de données médicales, bancaires ou militaires. La plateforme est conforme ISO27001, Secret Défense, PCI-DSS, HDS » et dispose de « la quasi-totalité des certifications des organismes d'assurance du marché, APSAD R7, R13, R81 et R82 », explique online.net. Les données sont par ailleurs chiffrées par défaut avec l'algorithme AES-256-CBC sachant que la capacité maximale de chaque archive peut aller jusqu'à 4 milliards de fichiers et 40 To. « L'infrastructure est hébergée à Paris au sein de notre abri anti-atomique unique au monde, construit à 25 mètres de profondeur entre deux épais bancs de calcaire du Lutétien, en dehors de tout risque naturel, technologique ou militaire connus à ce jour », précise en outre online.net.
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