La fiction est souvent rattrapée et dépassée par la réalité. Même la science-fiction. Après avoir prédit les robots, les avions et les voyages spatiaux, elle se retrouve dépassée même par les connexions directes entre le cerveau et les machines. Outils pour aider les handicapés ou bien pour assurer des communications télépathiques, les connexions directes cerveau-machine ont de nombreux usages qui passent du domaine du soin à celui de l'amélioration, le transhumanisme.
Devenu spécialiste des interfaces cerveau-machine, Dorian Neerdael est à l'origine philosophe et éthicien. Cet universitaire belge s'intéresse à la manière de repenser l'humanité à l'ère des neurosciences. Il signe un ouvrage de vulgarisation aux éditions Fyp : Une puce dans la tête.
Par son parcours, l'auteur s'intéresse plus aux conséquences sociétales des progrès techniques ou aux désirs sous-jacents à leur mise en oeuvre qu'aux technologies. Il explique ainsi les origines des recherches, l'histoire de celle-ci et l'état de la science. Mais il soulève aussi les difficultés émergentes comme le culte scientiste du cerveau au détriment du corps, les risques sur le contrat social... L'ouvrage se lit facilement. L'auteur veille à ne pas noyer son lecteur sous le jargon, même si les notes de références permettent à celui qui souhaiterait aller plus loin de le faire.
Après les objets connectés, voici venir les cerveaux connectés
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Dorian Neerdael, auteur de l'ouvrage Une puce dans la tête, explique que l'informatique de demain s'interfacera directement avec les neurones.
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