Déjà sous la pression d'un management peu tourné vers l’épanouissement personnel et professionnel, les équipes d'Amazon ont également dû supporter le poids des licenciements. D'après le Wall Street Journal, le géant de l'e-commerce et du cloud a en effet supprimé des dizaines de postes d'ingénieurs appartenant à son centre de développement hardware Lab126. C'est à ce dernier que l'on doit notamment les liseuses Kindle, le boitier Fire TV ou encore la tablette et le smartphone Fire. Et l'échec cuisant de ce dernier, avec seulement 35 000 unités écoulées au moment de son lancement et qui avait fait l'objet 2 mois après sa sortie en septembre 2014 d'une baisse de prix de 200 dollars, est sans doute loin d'être étranger à cette situation.
Pour l'instant, Amazon n'aurait pas pris la décision de stopper la fabrication de smartphones mais, selon des sources proches du dossier, aurait étalé sa feuille de route de développement, la société n'étant sans doute plus vraiment pressée de lui trouver un successeur. Les licenciements d'ingénieurs ont également porté un coup d'arrêt ou décalé la sortie d'autres projets hardware, comme celui d'un stylo connecté, Nitro, capable de transcrire une liste d'achat manuscrite en liste de commande en ligne, Shimmer pour projeter des images sur des murs ou d'autres surfaces, et également une nouvelle tablette de 14 pouces portant le nom de code Project Cairo.
Des projets hardware toujours dans les cartons
En revanche, Amazon travaille apparemment toujours sur un ordinateur haut de gamme destiné à prendre place dans la cuisine (nom de code Kabinet) capable d'interpréter des commandes vocales et d'en faire des listes e-commerces. Une batterie pour Kindle permettant de procurer une autonomie de deux ans (!) en une seule charge - contre 6 semaines à 2 mois aujourd'hui - serait également dans les tuyaux.
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