Selon une étude comparative menée par l'éditeur américain Wily Technology sur la gestion des performances des applications Java, le taux de disponibilité moyen des applications est de 88%. Une application disponible 88% du temps signifie qu'elle ne fonctionne pas correctement pendant 2,8 heures par jour en moyenne, ce qui est peut être énorme pour une application métier (commerce en ligne...). Cette étude " Usages et enjeux de l'utilisation de J2EE pour l'entreprise " , publiée en novembre, a tété menée auprès de 230 entreprises (dont plus de la moitié réalisent plus de 100 M$ de CA) dans le monde entier. Une étude similaire avait été menée en 2003, ce qui permet d'évaluer l'évolution. Bien que le nombre d'applications Java déployées par entreprise soit passé de 18 à 210 en moyenne, le taux moyen de disponibilité n'a guère bougé. Les mieux lotis (disponibilité de 99%) ne représentent que 22% des applications. Pour les plus mauvais, la disponibilité est de 76%, ce qui représente 50 heures d'arrêt par semaine (5,75 heures par jour) ! Quelle est la cause de ces mauvais taux de disponibilité. La multiplicité des couches middleware mises en place dans ce type d'architecture (J2EE) augmente le risque d'indisponibilité de l'application pour l'utilisateur final. Serveur web, serveur d'applications, MOM, base de données, applications héritées, ERP... autant de causes possibles de problèmes. Il apparaît selon l'étude que seulement 14,1 % des problèmes sont dus à un bug dans l'application. Mais d'une manière générale, dès qu'il y a des problèmes, dans 64% des cas ce sont les pauvres développeurs que l'on va trouver, alors qu'ils ne sont responsables que d'1 problème sur 7. Les autres causes de problèmes sont innombrables : tuning et configuration (9%), changement dans les applications (7,6%), fuite de mémoire (6,7%), défaillance matérielle (6,5%), architecture (5%), conception (4,6%)... De même, les pauvres virus et hackers si souvent incriminés ne sont responsables que de 2,1% des problèmes. Cette étude met en évidence une carence des entreprises au niveau de la gestion des applications en production. Seulement 66% des entreprises ont un manager dédié à cette gestion. L'éditeur californien Wily Technology pour sa part propose un outil de monitoring des applications Java, Interscope 6.0 qui permet une surveillance proactive de l'ensemble du cycle applicatif.
Applis Java indisponibles : la faute au code dans 14% des cas
0
Réaction
Newsletter LMI
Recevez notre newsletter comme plus de 50000 abonnés
Suivre toute l'actualité
Newsletter
Recevez notre newsletter comme plus de 50 000 professionnels de l'IT!
Je m'abonne
Commentaire