Ca chauffe entre Apple et la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. D'après BFM Business, la DGCCRF a en effet porté plainte contre la firme à la pomme devant le tribunal de commerce de Paris en raison de clauses qu'elle estime illégales dans des contrats passés avec les quatre opérateurs télécoms français : Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free. Les services de Bercy auraient ainsi mis le doigt sur pas moins de 10 clauses illégales, incluant le fait de faire payer les opérateurs pour ses publicités, réparer les téléphones ou encore financer la mise en avant de l'iPhone dans leurs boutiques. La DGCCRF demanderait pas moins de 48,5 millions d'euros à Apple dans cette affaire dont le jugement n'est pas attendu avant un voire deux ans.
Apple dans le collimateur de la DGCCRF
1
Réaction
La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes aurait porté plainte contre Apple pour avoir mis en place des clauses illégales dans des contrats que le lient avec Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free. La DGCCRF lui réclamerait 48,5 millions d'euros.
Newsletter LMI
Recevez notre newsletter comme plus de 50000 abonnés
Les marges arrières devraient être déclarées illégales partout ! En informatique, elles empêchent les machines GNU/Linux de s'afficher auprès du grand public depuis des années, et en téléphonie, on a bien vu la galère pour Firefox OS à essayer de trouver des partenaires en Europe ! Ce n'est pas normal que pour exister, il faille graisser la patte d'autrui à tout bout de champ ! La DGCCRF n'assume plus son rôle d'arbitre depuis longtemps, mais le problème se situe bien au niveau supérieur - la DGCCRF elle même n'est qu'un soldat aux ordres de.
Signaler un abusLe problème aujourd'hui, c'est que les gens sans culture informatique sont en train de se faire arnaquer dans les magasins avec des tablettes déguisées en compatibles PC, sans parler de certaines machines constructeurs bridées pour compliquer ou empêcher l'installation d'OS tiers.
On nage dans le laisser aller, et ce n'est pas en tapant sur un acteur que ça va changer. Il faut remettre les choses à plat, et forcer la vente des machines nues, avec un étiquetage précis pour bien faire comprendre aux gens qu'une tablette ARM n'est PAS un compatible PC ! La tromperie sur la marchandise est évidente pour un pro.