Alkemics propose une plateforme de mise en relation entre les fournisseurs de produits de grande consommation et les chaînes de la grande distribution. Cette « scale-up » basée à Paris vient de réaliser en série C une levée de fonds de 21 millions d’euros, quatre ans après son tour de table de 20 millions d’euros en série B. Ses investisseurs historiques poursuivent l’aventure, Cathay Capital, Index Ventures, Seb Alliance et Serena Capital, tandis que le fonds Highland Europe rejoint les rangs des actionnaires.
La plateforme Alkemics réunit maintenant plus de 17 000 marques du côté des fournisseurs, en partant des mastodontes tels que Nestlé ou Unilever jusqu’aux producteurs locaux. Elle leur permet de référencer les grandes et moyennes surfaces et de gérer leurs échanges avec les distributeurs. Parmi ces derniers, E.Leclerc utilise par exemple Alkemics comme référentiel de produits partagé, de même qu’Intermarché, Casino et Métro en France. La plateforme est également utilisée outre-Manche par des enseignes comme Tesco, Waitrose, Sainsbury ou encore Ocado.
Alkemics est déjà bien implanté en France et au Royaume-Uni. (Crédit : Alkemics)
L’année dernière, il s’est réalisé ainsi près de 7,5 millions d’échanges d’informations entre fournisseurs de produits et distributeurs. Alkemics s’adresse aussi, en marque blanche, aux organisations GS1 qui standardisent les échanges autour des codes à barres, de l’EDI, des catalogues électroniques et de l’identification RFID.
Favoriser les relations locales
« Notre ambition est de rendre le commerce B2B facile, rapide et interactif. N’importe quel fabricant devrait pouvoir mettre un produit sur le marché aussi simplement que l’on poste un message sur un réseau social », expose Antoine Durieux, PDG d’Alkemics, dans un communiqué. De la même façon que tout magasin doit pouvoir trouver facilement les produits que les consommateurs lui demandent, poursuit-il. Au départ centrée sur la distribution alimentaire, la plateforme s’est ouverte l’an dernier aux produits de beauté, santé, voyage et restauration à domicile. Elle s’étend cette année au bricolage, aux jouets et au textile.
La levée de fonds va permettre à la « scale-up » française d’élargir son offre destinée aux magasins individuels et aux PME/TPE pour favoriser les relations locales entre fournisseurs et distributeurs. La société de 90 personnes prévoit aussi de se déployer plus largement en Europe, en Allemagne, au Benelux et en Scandinavie.
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