Pour renforcer son offre autour de l'intégration des solutions SAP, Delaware Consulting a mis la main sur une équipe déjà constituée. La SSII vient de racheter Alema Conseil, une société parisienne spécialisée dans la maintenance en condition opérationnelle, l'infogérance et la TMA autour des solutions de l'allemand SAP. « C'est ce que l'éditeur appelle les basis components. Nous n'avions que trois ou quatre consultants dédiés à ces derniers chez Delaware. Avec le rachat d'Alema, nous passons à plus de 20 personnes concentrées uniquement sur cette activité », explique Didier Galland, associé dans la SSII.
Garantir des SLA nécessite de sérieuses compétences techniques
Le renforcement de cette activité est stratégique pour Delaware. Comme l'explique Didier Galland, les solutions SAP deviennent de plus en plus performantes mais aussi de plus en plus complexes. « Alors qu'auparavant nous nous engagions surtout à fournir et à installer les solutions, nous devons aujourd'hui garantir des SLA. Cela nécessite de solides compétences techniques sur les basis components », explique le dirigeant. L'intégralité des équipes d'Alema Consulting a ainsi rejoint celles de Delaware. Les anciens dirigeants de la société rachetée, Reynald Queille et Stéphane Ducrocq, deviennent associés du nouvel ensemble, avec pour objectif de développer les activités liés aux compétences acquises.
Alema avait réalisé 2,5 M€ de facturations en 2016. « Le but est de doubler ce chiffre en 2017 », déclare Didier Galland. Pour ce faire, il compte développer des synergies entre les bases clients des deux sociétés. Cette croissance va s'accompagner d'une campagne de recrutement, principalement de consultants techniques. A noter que l'expertise d'Alema, qui intervenait principalement en région parisienne, devrait être déployée à travers les agences de Delaware à Lyon, Nantes et Lille. « Certains collaborateurs ont spontanément demandé à être mutés en région », se réjouit Didier Galland. Pour l'ensemble du groupe, qui avait réalisé 35 M€ de chiffre d'affaires en 2016, en hausse de 55%, le dirigeant espère que les facturations s'établiront entre 42 et 45 M€ cette année.
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