76% des Français approuvent le récent assouplissement du cadre juridique relatif au télétravail. Mais 72% affirment, dans le même temps, ne pas envisager de déposer une demande de télétravail auprès de leur employeur dans les six prochains mois. Ce paradoxe est mis en avant par une étude réalisée par Kantar TNS pour Randstad.
Pour le spécialiste des ressources humaines, ce paradoxe s'explique simplement par une aspiration à une évolution qui n'est pas encore rentrée dans les moeurs. Or avec les perturbations récurrents dans les transports, notamment en région parisienne et concernant donc en premier lieu des titulaires d'emplois tertiaires, le moment pourrait être pertinent de se saisir de cette possibilité du télétravail. Rappelons que, désormais, l'employeur doit justifier son refus d'une bascule vers le télétravail, éventuellement à temps partiel (le solde restant en travail posté).
Sur le même sujet, la CIOnférence Digital Workplace : transformer l'expérience utilisateur organisée par CIO aura lieu le 25/09/2018 à Paris.
Tout a fait d'accord avec le commentaire précédent, nous sommes bien resté à la culture petit chef de mine en France, et avoir les gens proches de soi, essentiellement par manque de confiance. Nous sommes vraiment un vieux pays ...
Signaler un abusDans mon exemple personnel, ça n'amuse pas beaucoup de faire deux heures de route et 120 km par jour, alors que dans l'informatique nous devrions être les premiers concernés pour faire du télétravail de manière répandue et récurrente ... mais pas le choix, nous ne vivons malheureusement pas dans un pays à mentalité anglo-saxonne ...
Le télétravail n'est pas une affaire de mœurs simplement parce qu'il dépend avant tout du managing tel qu'il est pratiqué en France. En effet dans une structure où la tradition pyramidale de la hiérarchie est encore répandue, inconsciemment tant les cadres que les employés ne s'imaginent "absents" du lieu de travail. Ce serait pour eux un risque de "manquer" à la justification de leur poste. Certains patrons, de petites structures de services, même 100% numérique sont incapables de le faire.
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