La loi de finances pour 2020 a prévu l'obligation pour les entreprises françaises assujetties à la TVA d'émettre leurs factures interentreprises sous forme électronique, avec un calendrier d'entrée en application précisé et actualisé par ordonnance le 15 septembre 2021. Si l'obligation entre en vigueur dès le 1er juillet 2024, pour les grandes entreprises, les établissements de taille intermédiaire ont jusqu'au 1er janvier 2025 et les PME jusqu'au 1er janvier 2026. Une étude réalisée par l'IFOP pour l'éditeur Quadient laisse toutefois présager des difficultés chez ces dernières, dont beaucoup sont loin d'être prêtes.
Selon cette étude menée auprès de 502 dirigeants français, si 70% des grandes entreprises sont équipés d'une solution de facturation électronique, c'est le cas de 55% seulement des entreprises entre 250 et 499 salariés et de 53% des entreprises entre 20 et 249 salariés. Par ailleurs, alors que 71% des grandes entreprises estiment qu'il leur sera facile de mettre en oeuvre l'obligation, seules 53% des PME partagent cette perception. Un tiers des répondants compte s'appuyer sur ses ressources internes pour mener cette transformation à bien, 41% prévoyant de faire appel à des prestataires spécialisés dans la dématérialisation et 32% à leurs experts-comptables, essentiellement les petites structures. Toutefois, l'ensemble des répondants s'accordent sur les bénéfices associés à la facturation électronique, 54% au niveau global soulignant la meilleure traçabilité et 47% des gains de productivité pour les équipes chargées de la facturation.
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