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Urbanisation et SOA
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(17/04/2012 16:12:05)
Avec my-Channels, Software AG acquiert la plateforme MOM Nirvana
Software AG a annoncé hier l'acquisition de l'éditeur britannique my-Channel qui développe, sous le nom de Nirvana, des logiciels de messagerie interapplicative à faible latence. Ceux-ci seront utilisés pour étendre l'offre de solutions middleware du groupe allemand. Ce dernier n'a communiqué aucun détail financier sur la transaction, indiquant simplement que le prix du rachat se situait dans la fourchette basse d'un montant à deux chiffres en millions d'euros...
La plateforme Nirvana, solution de middleware orienté message (MOM), permet d'échanger des données entre n'importe quelle combinaison de systèmes informatiques internes et externes ou clients. Elle est capable de diffuser des centaines de milliers de messages vers plusieurs milliers de systèmes clients en l'espace de micro-secondes, souligne son acquéreur.
Compatible JMS, MQTT, HTML5/webSockets
Nirvana est compatible avec les standards de messagerie interapplicative tels que JMS (Java Message Service), MQTT (Message Queue Telemetry Transport) et HTML5/webSockets. Software AG considère qu'elle convient parfaitement aux prochaines générations d'applications cloud et mobiles, ainsi qu'à celles déployées sur le terrain des réseaux sociaux ou des big data. L'éditeur allemand prévoit de certifier l'interopérabilité de Nirvana avec sa suite d'intégration webMethods de façon à ce que sa disponibilité coïncide avec la sortie de la version 7 de la plateforme de my-Channels, dans le courant de ce deuxième trimestre.
La première version intégrée des offres est planifiée pour le quatrième trimestre de cette année. Cela offrira entreprises utilisatrices des solutions de Software AG un choix d'options de messagerie au sein de leur projets webMethods, pointe l'éditeur. Dans un communiqué FAQ, il précise qu'il continuera à investir dans la plateforme de my-Channels. Le développement de l'actuelle messagerie applicative de Software AG, webMethods Broker, sera également poursuivi et sa maintenance assurée puisqu'il s'agit de la technologie intégrée à la suite webMethods, est-il par ailleurs rappelé. (...)
Pour repenser son SI, Accord retient la suite Webmethods BPM de Software AG
Malgré tout la banque souhaitait capitaliser au maximum l'existant applicatif, y compris son mainframe. Il s'agissait donc de relier les différentes briques du système d'information en unifiant les silos d'informations critiques. Après un audit interne, la banque a décidé de mettre en oeuvre une solution d'orchestration de processus collaborative intégrant la démarche SOA tout en étant à la fois flexible et robuste. C'est Webmethods BPM Suite de Software AG. Le coût du projet n'a pas été spécifié.
Modernisation d'applications : BluePhoenix cède AppBuilder à Magic Software
Magic Software, éditeur de plateformes de développement d'applications métiers et de solutions d'intégration, va racheter l'activité AppBuilder de BluePhoenix Solutions pour renforcer son portefeuille de produits. Le montant de la transaction s'élève à 17 millions de dollars. La société Magic Software, dirigée par Guy Bernstein, précise que ce rachat devrait être finalisé courant décembre sous réserve de certaines conditions.
BluePhoenix Solutions édite des solutions de modernisation des applications mainframes. AppBuilder est un environnement de développement qui permet de bâtir, déployer et maintenir des applications métiers spécifiques de grande envergure. Il utilise un modèle indépendant des plateformes qui génère du code Cobol, Java/J2EE et C#, ou encore HTML ou XML, permettant de transformer une application d'ancienne génération en services web à déployer dans une architecture orientée service. Parmi ses clients, l'éditeur compte des groupes comme Merrill Lynch, Ford, Deutsche Bank et Fortis Bank.
Les sièges sociaux de Magic Software et BluePhoenix Solutions sont basés en Israël, respectivement à Or Yehuda et Herzliya, dans le district de Tel Aviv.
Emplois dans l'Open Source : Où chercher ? Ce qu'il faut savoir (1e partie)
En France comme ailleurs, il fût un temps où il était possible pour un salarié de construire toute sa carrière dans une entreprise unique, de travailler toute une vie, si ce n'est dans la même entreprise, du moins dans le même secteur professionnel, de profiter de certains avantages offerts par son entreprise, et d'en partir au moment de la retraite. On peut dire qu'aujourd'hui il est quasiment impossible de trouver une situation comme celle-ci. Les règles de l'économie moderne ne sont plus les mêmes, en partie par notre faute. Mais tout n'est pas si sombre. Les FLOSS (Free/Libre Open Source Software) sont le carburant de l'économie moderne, et c'est là que se trouvent la croissance et les opportunités d'embauche.
Petite digression : le terme « Open Source » est utilisé partout, à la place de « logiciel libre ». Cependant « logiciel libre » devrait primer sur « Open Source ». Parce que l'expression fait référence à la liberté. Et, en ces temps modernes, nous avons besoin de chaque once de liberté que nous pouvons prendre.
Le FLOSS est partout
Le logiciel libre est au coeur des grands projets de recherche scientifique comme OpenTox et Avoiding Mass Extinctions Engine (AMEE). Il alimente l'Internet et le web. Il fait tourner Google, Amazon, et même le supercalculateur Watson d'IBM vainqueur du Jeopardy. Et presque chacun des 500 premiers supercalculateurs mondiaux. Android, qui équipe smartphones, tablettes tactiles, et lecteurs de livres électroniques, tous ces terminaux désormais indispensables et très populaires, est basé sur le noyau Linux. Le cloud, cette banque de données, tel un immense brouillard qui enfle irrésistiblement au dessus de nos têtes, repose en grande partie sur les logiciels libres. Tout comme Firefox et Chrome, deux des meilleurs navigateurs Internet, qui servent d'interface avec le cloud. Les FLOSS se retrouvent dans les voitures, les téléviseurs, les appareils photo, les décodeurs multimédias, les machines agricoles, le film d'animation haut de gamme, les lignes de production industrielle, les systèmes de surveillance. Et la liste pourrait être encore longue. Les FLOSS sont vraiment partout, dans le plus petit terminal intégré, jusqu'aux plus grands supercalculateurs.
Les avantages du FLOSS
Daniel Frye, vice-président de l'Open Systems and Solutions Development chez IBM, rencontré à la LinuxCon 2011, et adepte du FLOSS, fait remarquer que l'un des principaux avantages des logiciels libres est la rapidité à laquelle on peut y apporter des améliorations. « Pas besoin d'attendre après un éditeur (et de payer beaucoup d'argent), le code est entre vos mains et vous pouvez en faire ce que vous voulez selon vos besoins. De plus, si vous réussissez à construire une véritable communauté ouverte autour du code, et à fédérer des gens pour contribuer à votre projet, les améliorations et les innovations fusent, » a-t-il déclaré. En ce qui concerne l'implication communautaire, le dirigeant d'IBM estime que la meilleure approche « consiste à rejoindre un projet existant, et de n'en lancer un nouveau que dans le cas où il n'y aurait pas d'autre alternative. » David Frye pense aussi qu'il ne faut pas essayer de garder tout le développement en interne, « parce que l'autre grande force du logiciel libre, c'est bien son vivier de talents mondiaux, et toute la créativité globale qui en émerge. »
Albert Einstein a dit : « L'imagination est plus importante que le savoir. » « C'est pourquoi une vraie diversité est essentielle, car le manque de diversité conduit à un manque d'imagination, » a ajouté David Frye. « Qui que vous soyez - femme, jeune, vieux, personne de couleur, en réorientation professionnelle, ou qui que ce soit d'autre - la différence que vous percevez en vous regardant dans un miroir n'a pas vraiment d'importance. Sans doute, ça le sera toujours pour certaines personnes que vous êtes amenés à rencontrer. Mais peu importe, car en réalité ce n'est pas essentiel. »
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Les abeilles ouvrières, les concepteurs, ceux qui écrivent et participent au développement, ont un avantage : ils ont accès à un gisement mondial de talents et de code. Les plus brillants esprits de la technologie participent au FLOSS. Ils ne se cachent pas derrière les murs des entreprises et ne sont pas contraints par des accords de non-divulgation. Au contraire, ils participent au monde de l'Open Source et ils offrent à tout un chacun la possibilité d'avoir accès à leur code, de lire leurs écrits, et parfois de nouer avec eux des relations amicales. L'autre avantage, c'est que les bons développeurs se font vite repérer. Ce qui n'est pas le cas dans l'entreprise, où, trop souvent, le mérite ne mène nulle part. Dans le monde du logiciel libre, la réputation a son importance, et le travail de qualité est reconnu.
Les compétences à avoir
Il est toutefois très important de connaître les critères de ces métiers. Par exemple, quelles sont les compétences nécessaires ? Quels sont les emplois possibles ? Quelles sont les entreprises qui recrutent ? Pour quels salaires et avec quels avantages?
Les compétences, pour commencer. L'adaptabilité est la compétence n°1. Le secteur des hautes technologies est en perpétuelle évolution. Il faut donc être capable d'accepter un état d'apprentissage permanent, pour acquérir de nouvelles compétences et améliorer celles existantes. Le codage est de la compétence n°2. Cette capacité vaut pour la vie entière et ne sera jamais obsolète. Le high-tech est comme un bébé. Il va continuer à se développer de manière exponentielle pendant longtemps. Et il n'y aura jamais assez de programmeurs sur le marché.
Mais le codage n'est pas tout, il faut beaucoup d'autres cordes à son arc pour participer à un projet logiciel. La Linux Foundation est le centre de développement du noyau Linux. Elle est devenue un pôle de rencontre pour les entreprises, les particuliers qui utilisent les logiciels libres et les développeurs. Amanda McPherson, vice-présidente Marketing and Developer Programs à la Fondation Linux, fait remarquer qu'« il existe une énorme demande en développeurs Linux de la part de nos membres, en particulier dans le marché des technologies embarquées. C'est une des raisons pour laquelle nous avons créé une série de cours afin d'aider à former la prochaine génération de développeurs. Et ceux qui peuvent attester de leur connaissance en matière de développement Open Source, montrer des exemples de code qu'ils ont écrit et soumis à la Fondation, peuvent impressionner des employeurs potentiels. Leur curriculum vitae, c'est leur code, » a-t-elle affirmé.
Pour consulter la seconde partie de cet article : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-emplois-dans-l-open-source-ou-chercher-ce-qu-il-faut-savoir-2e-partie-42367.html
Progress Revolution 2011 : Une adoption très progressive du RPM
Le CTO de Progress Software, John Bates le concède « il est plus facile d'expliquer le RPM à une société qui se crée avec des infrastructures IT capables d'accueillir nos solutions, qu'à des entreprises disposant d'architectures traditionnelles » et d'ajouter « cela représente la majorité de nos clients ». Le premier évènement de Progress Software réunissant utilisateur et partenaires a donc été l'occasion de faire de la pédagogie pour démontrer les bienfaits de la réactivité opérationnelle. Un panel de plusieurs clients, Dell, BT et Reliance Global (établissement financier indien) sont intervenus sur la nécessité de réagir rapidement et de s'adapter en fonction des évènements.
Mike Gaultieri, consultant chez Forrester Research explique « les clients disposent aujourd'hui du choix et de la voix pour alerter les entreprises. Ces dernières ont besoin d'outils pour réagir face à ces signaux ». Il ajoute que les changements peuvent aller très vite comme le montrent les décisions d'arrêter la production de TouchPad 49 jours après son lancement ou celle du Kin de Microsoft au bout de 48 jours. Le consultant constate que les outils existent, mais que les entreprises mettent du temps à les intégrer.
Air France-KLM, un premier pas vers le RPM
Dans l'intégration des solutions proposées par Progress Software, le cas Air France-KLM est symptomatique des problématiques rencontrées par le concept de réactivité opérationnelle. Les deux compagnies aériennes qui se sont rapprochées en 2004 ont eu une réflexion sur la relation client et sur le développement de services web autour de la réservation de billet, de son paiement et sa délivrance (borne, mail, mobile). Pour s'assurer d'une disponibilité à 100% de ses services web et face à l'hétérogénéité des systèmes IT issue de la fusion (plusieurs plateformes, une sous Linux/AIX, une sous Windows, une autre qui intègre les solutions Tibco, une base de données Oracle), Air France-KM a lancé un appel à candidature en 2008 pour disposer d'un outil de surveillance de l'infrastructure IT, s'intégrant aux exigences d'une architecture orientée service (SOA).
La procédure a été très longue avec une première liste comprenant une vingtaine de noms comme IBM, HP, CA et Progress. Le groupe aéronautique a demandé des expertises sur les différentes solutions auprès de consultants. Ensuite, une liste de finalistes comprenait 3 noms dont Progress. Pendant 3 mois, des analyses ont été réalisées pour savoir si les solutions respectaient les éléments techniques et pouvaient s'intégrer dans les outils existants. Progress a remporté cette étape en ayant le droit de monter un POC (proof of concept) au sein d'un des datacenter de la compagnie aérienne.
Le déploiement s'est d'abord fait sur les applications de KLM pour ensuite s'étendre à Air France. Des agents ont été insérés au sein des différentes plateformes pour assurer la surveillance de l'architecture IT. Après 2 mois d'utilisation, les résultats sont au rendez-vous, meilleure compréhension du volume de trafic et des montées en charge, réduction des erreurs applicatives, amélioration de la mesure du temps de réponse avec un système d'alerte sur les éléments externes, optimisation du cache, visualisation des flux de production d'applications. Les objectifs de détecter rapidement les erreurs, de développer et de mettre à disposition des services pour les consommateurs ont été respectés.
Des limites techniques et commerciales
Pour autant, à la question de savoir pourquoi la compagnie aérienne ne bascule pas vers la suite RPM plutôt que de se contenter de la partie Actional, la réponse est double. Gershon Janssen, Web Infrastructure Architect chez Air France-KLM explique « la fréquence des évolutions des différentes versions des solutions de type RPM (6ème version en 2 ans) est un frein pour l'adoption en entreprise, nous avons besoin de plus de temps pour modifier des usages complexes » et il ajoute « le second élément est la gestion du volume des données, de leur sauvegarde et de leur analyse, nous avons actuellement un flux de 50 Go de données par jour ». Il reste à Progress Software à prendre en considération ces critiques et à y apporter des réponses.
(...)(20/09/2011 07:57:33)
Tribune de Georges Jacovlev : Faut-il distinguer maitrise d'ouvrage et maitrise d'oeuvre ?
Un ami, qui intervient comme consultant dans une grande banque française me confirme, lors d'une rencontre récente, que, dans toutes les banques dans lesquelles il est intervenu, la distinction entre maîtrise d'ouvrage (MOA) et maîtrise d'oeuvre (MOE ) n'existe pas. Pire, elle est conçue comme sacrilège, car elle risque, selon ce que pensent les managers de la banque, d'inciter les clients de l'informatique à formuler leurs expressions de besoins « dans leur coin », sans réfléchir en commun avec la MOE pour trouver la solution qui intègre les exigences des uns et des autres. D'ailleurs, me dit mon interlocuteur, cette façon commune de penser est totalement en phase avec ce que disent les Anglo-saxons, qui ne connaissent que la notion de « bonnes pratiques », mais pas du tout la distinction entre MOA et MOE. D'ailleurs, l'anglais ne dispose pas d'un mot spécifique pour traduire l'idée de MOA.
Cette non-distinction me rappelle la difficulté que nous autres consultants en systèmes de management rencontrons quand nous voulons expliquer la différence entre processus et procédure. Alors que c'est très simple : un processus répond à la question « quoi faire ? », il fait donc apparaître des valeurs ajoutées, alors que la procédure répond à la question « comment le faire ? » Ce qui fait que la présentation graphique d'un processus est une succession de boîtes, à la manière d'un diagramme PERT, alors que le graphe d'une procédure présente des boîtes et des losanges, lesquels marquent les choix à faire.
Même si ce débat est déjà ancien, c'est l'arrivée de la version 2000 de la norme ISO 9001 qui permet de clore définitivement le débat. En effet, la grande nouveauté de cette version de la norme est qu'elle présente une vision systémique de l'entreprise alors que la version précédente, qui date de 1994, en présentait une vision cartésienne. Cette grande nouveauté, c'est la référence aux processus de l'entreprise. Cette norme, donc, explique qu'il y a deux visions complémentaires de l'entreprise : la vision selon sa structure, qui est souvent représentée sous forme d'organigrammes, et la vision transversale, selon les processus de celle-ci, qu'on regroupe traditionnellement en trois catégories : les processus de pilotage, les processus de réalisation et les processus support. Ces deux visions sont orthogonales, ce qui signifie qu'en général elles ne peuvent pas se superposer. L'exception se trouve dans le cas où l'entreprise choisit une structure décalquée sur le découpage en processus, ce qui peut être le symptôme d'une méconnaissance de l'approche processus.
Pour poursuivre la lecture de la tribune de Georges Jacovlev, expert en architecture fonctionnelle des systèmes d'information, rendez-vous dans notre espace Blog experts. (...)(12/09/2011 10:57:02)
Le middleware d'Oracle s'épanouit dans le cloud privé
Il y a un an, Oracle annonçait Exalogic Elastic Cloud. Cette solution associe étroitement ses logiciels middleware avec une architecture matérielle maison (basée sur des serveurs Sun), adaptée aux projets de cloud privé ou public. Plus généralement, elle fournit une infrastructure pour consolider les systèmes d'information des entreprises par sa capacité à regrouper des centaines ou des milliers d'applications Java et non-Java. L'offre a été lancée en France cette semaine, à Paris.
L'option cloud privé est assez populaire en Europe, a relevé à cette occasion Andrew Sutherland (en photo), senior vice-président Fusion Middleware, chez Oracle Europe. Pour lui, il y a bien plus à gagner que la virtualisation de l'environnement et la réduction des coûts opérationnels en allant vers ces infrastructures. Disposer de davantage d'élasticité pour proposer des applications à la demande constitue un autre objectif. « Nous avons noté quatre changements significatifs sur la feuille de route cloud des entreprises. Le premier porte sur la structuration et l'allocation des ressources IT, pour pouvoir construire des applications beaucoup plus rapidement », a-t-il exposé. Il faut ensuite améliorer le développement d'applications et mieux gérer ses processus métiers clés. Le troisième changement passe par l'installation d'interfaces favorisant la collaboration. Enfin, le quatrième porte sur l'utilisation de standards de sécurité au sein du cloud et dans la gestion des ressources.
Une Commission Middleware à l'AUFO
Autant de points sur lesquels l'offre Fusion Middleware d'Oracle apporte des réponses, a souligné Andrew Sutherland. Cette famille de produits, dont le socle repose sur le serveur d'applications WebLogic, récupéré de BEA Systems, compte aussi Coherence, une solution de gestion en grille de la mémoire, à mettre à profit en cas de montées en charge des applications critiques. On y trouve également une suite de gouvernance SOA pour construire un catalogue de services réutilisables, des logiciels de développement, des outils de gestion des identités, d'intégration des données et une solution de BPM (gestion des processus métiers). Parmi les composantes de Fusion Middleware figurent enfin des applications : Business Intelligence, gestion de contenus, solutions de portail et fonctions de collaboration avec la suite WebCenter.
Une offre à multiple facettes à laquelle l'association des utilisateurs francophones d'Oracle, l'AUFO, a décidé de consacrer une Commission, actuellement en cours de création. C'est Blaise Rogations, directeur de projet chez Alcatel Lucent, qui va la piloter. La première réunion est prévue pour le 3 novembre prochain, à Paris.
A la DGAC, le portail vide la messagerie des pièces jointes
La journée consacrée par Oracle à Fusion Middleware a aussi donné lieu à quatre témoignages d'entreprises dont deux portant sur la suite collaborative WebCenter. Jean-Pierre Debenoist, sous-directeur de la SDSIM à la DGAC (Direction générale de l'Aviation civile), a expliqué comment, à la suite du projet de portail mis en place il y a un an, il considérait être passé de la gestion de dossiers techniques à la conduite de changement. Avec ses 11 500 agents, la DGAC comporte trois directions métiers et conserve une culture par silos assez forte. Le portail représentait un défi technique pour l'intégration d'applications car le parc est très hétérogène. « Le portail, c'est l'aspirateur d'applications », résume de façon imagée Jean-Pierre Debenoist. L'accès s'y fait de façon personnalisé et personnalisable.
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« Nous avions à la DGAC beaucoup de réseaux, souvent informels. Désormais, lorsqu'il faut créer une communauté, c'est la DSI qui la met en route et qui reste membre de fait. » Le portail donne accès à de nombreux documents, grâce à la brique ECM ajoutée. « C'est une valorisation de notre patrimoine de connaissances », explique le responsable IT. Il présente aussi l'intérêt de rendre les flux RSS accessibles à tous, chaque manager se chargeant de vérifier les abonnements. « Cela permet de donner un degré de liberté tout en restant dans un cadre en termes de communication. Cela nous a permis de centraliser. »
Parmi les effets intéressants qui n'avaient pas été prévus, la DSI constate que la messagerie se vide de toutes les pièces jointes qui posaient tant de problèmes de stockage. « Nous renvoyons sur le portail, explique le sous-directeur de la SDSIM. Nous n'avons pas voulu imposer l'outil, mais le rendre incontournable. »
Interrogé sur le choix d'Oracle, Jean-Pierre Debenoist dit l'avoir fait d'abord par souci de cohérence. « On sait que lorsque l'on ajoutera une brique, elle pourra rentrer dans le mur. » Il ajoute que ce choix correspondait aussi aux besoins de sécurité qui avaient été définis. « Nous disposons par ailleurs d'un support garanti dans la durée. Lorsque l'on analyse le coût complet, oui, la licence est plus chère, mais il y a la pérennité. Cela me permet aussi de créer des pôles de compétences et de limiter les interventions extérieures par rapport à des solutions en Open Source. Il y a moins de coûts d'intégration ».
WebCenter en PME pour un intranet multicanal
Pour un autre secteur d'activité, celui des mutuelles, un représentant de Thelem-Assurances (360 collaborateurs, 254 M€ de chiffre d'affaires, 419 000 sociétaires) a présenté un projet d'intranet multi-canal également basé sur WebCenter. « Pour proposer davantage de services à nos clients, nous nous appuyons sur un réseau de partenaires qui impose au système d'information d'être très agile pour les échanges », a expliqué Lionel Machado, responsable du département Etudes et Projets de la société. « Nous venions du mainframe. Nous n'avions pas d'expert Java. Soit nous décidions de développer un socle technologique, soit nous faisions le choix de construire au-dessus d'une solution. » Une dizaine de portails devrait être atteinte en deux ans.
L'entreprise avait besoin d'une solution robuste qui supporte la charge, qui soit reconnue sur le marché et pérenne, récapitule Lionel Machado en rappelant qu'Oracle a fait le choix de conserver les technologies qu'il avait acquises. « Nous avons retenu l'option de mutualiser au maximum les compétences. Désormais, nous pouvons poursuivre nos projets autour de l'e-commerce et des développements Internet et y répondre avec une seule équipe. Avec quelques licences, nous arrivons largement à tenir la charge et les montées de framework sont assez faciles à faire. »
Université d'été 2011 : Les outils de la DSI présentés aux décideurs
Trois jours pour transmettre aux porteurs de projets, qu'ils interviennent à un niveau stratégique, tactique ou opérationnel, un état de l'art sur les méthodes, pratiques et technologies qui peuvent contribuer à la réussite de leurs objectifs de transformation. Pour sa deuxième année, l'Université d'été organisée par le cabinet Daylight Group, avec l'ENSIIE et l'IAE de Lille, propose en douze sessions, du 12 au 14 septembre, un concentré des fondamentaux à l'oeuvre dans les directions des systèmes d'information, expliqués par des experts de ces sujets et des hommes du métier. Le programme couvre l'essentiel des modèles utilisés. En partant de référentiels, normes ou méthodes tels que CMMi, ITIL / ISO 20 000, CobiT / Val IT, PMBok, Prince 2 ou eSCM, qui rassemblent les meilleures pratiques autour du développement logiciel, du système d'information et de sa gouvernance, de la gestion de projets ou des relations clients/fournisseurs. Jusqu'aux méthodes de programmation agiles Scrum et XP (Extreme programming).
Des sessions sont également consacrées à la Business Intelligence et au cloud computing, respectivement animées par Louis Naugès, PDG de Revevol, et Fernando Iafrate, Senior manager BI chez Disney (*). La session sur le cloud computing abordera notamment la bureautique 2.0 et les applications en mode SaaS (software as a service). Celle consacrée à la Business Intelligence comportera un focus sur le Yield Management et l'optimisation des performances opérationnelles.
Les pièges à éviter et des cas pratiques
« Pour chaque session, nous demandons à l'expert de présenter le référentiel ou la méthode en question, ses conditions de mise en oeuvre, les pièges à éviter, et de le positionner par rapport au corpus global de modèles, le tout illustré par un cas pratique », détaille Fadi El Gemayel, PDG du cabinet de conseil en ingénierie organisationnelle Daylight Group. « L'objectif, en termes de pédagogie, ce n'est pas de sortir de ces sessions avec un savoir-faire opérationnel, mais de donner au chef de projet ou au décideur stratégique les moyens de discerner et de comprendre dans quel cas ces différents outils peuvent être utiles à son entreprise ou à son projet », ajoute-t-il. « Ce sont des sessions de culture générale sur lesquelles nous avons mis un point d'honneur à recruter ceux qui nous semblaient vraiment être les meilleurs dans leur discipline, un processus de relecture des supports par un comité technique ayant par ailleurs été mis en place pour s'assurer que la personne qui vient assister à une demi-journée en tire une véritable valeur ajoutée. » Les notes attribuées aux sessions sont affichées instantanément à leur issue. L'édition 2010 a recueilli un taux de satisfaction de 90%.
L'édition 2011 se clôt le mercredi à 19 heures sur une table ronde, ouverte au grand public, sur le thème « Projets, organisation et SI, au coeur de la compétitivité française ». Cette discussion réunira, aux côtés du PDG de Daylight Group, le directeur du Pole de recherche en économie et gestion de l'Ecole Polytechnique, Pierre-Jean Benghozi, ainsi que Francis Massé Secrétaire Général de la DGAC, Michel Volle, président du groupe de travail « Informatisation » de l'Institut Montaigne.
Un observatoire des projets
Que ce soit au niveau de l'échelon politique ou de l'échelon stratégique, les décideurs manquent de vision sur ce qu'ils peuvent faire avec l'organisation et les systèmes d'information, constate le PDG de Daylight. « Et s'ils ont des idées, ils ont des difficultés pour mener les projets de transformation, ce qui conduit à des taux d'échec qui sont inacceptables. On reste prisonnier d'un cadre où les systèmes d'information sont considérés comme un problème d'informaticiens. On est très loin de ce qu'on pourrait faire. »
Fadi El Gemayel rappelle qu'il existe toujours un cloisonnement entre quatre catégories d'intervenants : les politiques, les décideurs « au sens stratégique du terme », les praticiens qui ont le savoir-faire sur le terrain et les scientifiques. « Ce sont des populations qui se parlent très peu. Eventuellement deux à deux, mais jamais toutes en même temps. Cela pose un véritable problème à l'échelle de l'économie française », estime-t-il. Les projets de transformation, à composante SI et organisation, sont un levier de compétitivité française qui est très peu pris en compte. On compte très peu d'entreprises ou d'administrations qui ont de véritables directions de l'organisation avec une vraie stratégie pour déployer les processus et être performant. »
Pour disposer de données plus précises, le cabinet de conseil a lancé un « observatoire des projets ». A partir d'un questionnaire, adressé à des décideurs en SI d'entreprises privées et publiques de plus de 250 salariés, il permettra d'étudier le niveau de réussite et de maîtrise de ces projets et de faire le lien avec les moyens, l'organisation et les méthodologies déployés en regard. « Les premiers résultats dont on dispose montrent que trop de projets échouent parce que l'on ne met pas les moyens pour les faire réussir », expose Fadi El Gemayel. Les résultats complets de cet observatoire seront communiqués à la fin de l'année par Daylight.
(*) Pour consulter le programme des sessions et s'inscrire : http://www.universite-des-projets.org.
(*) L'Université d'été 2011 est organisée par Daylight Group, en partenariat avec l'ENSIIE, école d'ingénieurs spécialisée en informatique, l'IAE de Lille, CIO-Online et Le Monde Informatique. Elle prévoit d'accueillir une trentaine de participants.
Illustration : Fadi El Gemayel, PDG de Daylight (crédit : D.R.)
Dossier méthodes agiles : Le renouveau des relations client/fournisseurs
- Les méthodes agiles pour l'aboutissement d'un projet de qualité chez le client ?
- Les méthodes agiles réclament écoute et compréhension
- Des gains identifiables grâce aux méthodes agiles
- Témoignage utilisateur : Thierry Roche, DSI de l'Apec
Illustration principale : Crédit Mountain Goat Software (...)(09/06/2011 16:54:28)
USI 2011 : des technologies et des hommes
Placée sous le signe de l'informatique qui transforme nos sociétés, la quatrième édition de l'USI 2011 aligne en deux jours une cinquantaine de présentations, articulées autour de quatre thématiques : Autrement, Techniquement, Humainement, Prochainement.
Autrement, car la première journée propose une plongée au sein de problématiques qui montent en puissance. Elle débute notamment par deux sessions consacrées à DevOps, mouvement qui vise à améliorer la qualité des développements. Les sessions techniques de l'après-midi abordent des sujets très diversifiés : la fin des bases de données relationnelles, la rencontre d'OLAP et du CEP, les nouveaux middlewares orientés message (tels que RabbitMQ), les techniques d'accélération GPU, la prolifération des identités numériques ou, encore, les aspects juridiques du cloud.
Les impacts sociétaux de la IT
La deuxième matinée de l'USI 2011 est axée sur les facteurs humains et c'est le philosophe Michel Serres qui l'ouvrira (déjà présent en 2008 sur la première édition de l'USI). A sa suite, les intervenants aborderont les « transitions agiles », d'abord dans le domaine du développement (déployer l'agile à large échelle), mais aussi en explorant le concept du lean start-up, de l'offshore « qui fonctionne » et du modèle métier. Les impacts sociétaux de l'IT seront balisés avec, par exemple, une analyse du consultant en RH Benjamin Chaminade sur les opportunités de la diversité culturelle pour l'entreprise. En fin de matinée, la parole reviendra de nouveau à un philosophe, André Comte-Sponville, avec un exposé portant sur le sens du travail.
Enfin, la dernière séquence de sessions projettera les participants vers demain et les mises en oeuvre en devenir des technologies numériques : les tendances web vues de la Silicon Valley, les interfaces cérébrales, l'évolution de l'informatique dans une perspective cosmogénétique (par Jean-Michel Truong) ou l'interconnexion des objets (présentée par rafi Haladjian, le fondateur de Violet et créateur du Nabaztag).
Organisée par Octo Technology, l'USI 2011 se tiendra le mardi 28 et mercredi 29 juin à Paris, au Pavillon d'Armenonville (Bois de Boulogne, 16e). Les conférences seront également retransmises en streaming vidéo sur www.universite-du-si.com le mardi 28 juin à partir de 8 h 40
Illustration : Les philosophes André Comte-Sponville (à gauche) et Michel Serres (à droite) interviendront sur l'USI 2011. (...)
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