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(31/10/2011 12:40:22)

Brocade est-il encore à vendre ?

Selon le Wall Street Journal, Brocade, l'entreprise de la Silicon Valley qui conçoit et réalise des systèmes de communication pour les réseaux de stockage, essayerait encore de trouver un acheteur via Qatalyst Partners. Il s'agit de la même banque d'investissement vers laquelle elle s'était adressée une première fois il y a deux ans. Pour l'instant, Brocade n'a pas fait de commentaire relatif à cette information.

En octobre 2009, Brocade avait demandé à Qatalyst de chercher pour son compte des acheteurs possibles. A l'époque, certaines sources avaient laissé croire que Hewlett-Packard et Oracle étaient toutes deux intéressées par l'entreprise, mais sans donner suite. Pour Brian Babineau, analyste pour le cabinet d'études ESG, la publication par le Wall Street Journal d'un article sur une mise en vente possible de Brocade n'est « pas un hasard », rapportent nos confrères de Computerworld. Selon lui, tout article mentionnant ainsi la recherche possible d'un repreneur par une entreprise n'a que deux objectifs très calculés : soit recruter des repreneurs supplémentaires et susciter une guerre des enchères entre les déclarés et les nouveaux prétendants, soit remotiver les acheteurs potentiels. Une société étrangère, qui n'est peut-être pas au courant que Brocade cherche activement à se vendre, pourrait se retrouver dans la course. « Par contre, si cette information est parue par hasard, cela pourrait nuire à d'éventuelles négociations en cours », a ajouté Brian Babineau. Voilà pourquoi ce type d'informations parait rarement par accident, selon lui.

Dell et Oracle peuvent être intéressés 

Cette fois-ci, HP devrait être beaucoup moins intéressé par Brocade. Fin 2009, l'entreprise a en effet racheté le fabricant de switches et de routeurs 3Com. IBM, un autre prétendant possible, a de son côté acquis Blade Network Technologies en 2010, ce qui rend également Brocade beaucoup moins attractif pour lui. 

Dans la liste des candidats les plus susceptibles d'être intéressés par Brocade, Dell et Oracle auraient aussi leur place. Dell a récemment annoncé la fin d'un accord de revente passé avec EMC il y a 10 ans. Ce partenariat avait permis à Dell de développer sa propre offre de stockage professionnelle et à EMC de se hisser sur le marché des entreprises de taille moyenne. Oracle, de son côté, fait partie des groupes qui procèdent le plus à des acquisitions (il y a quelques jours, il a encore déboursé 1,5 milliard de dollars pour racheter l'éditeur RightNow) « S'ils achètent Brocade, je pense que Brocade réussira » a déclaré pour sa part Jon Olstik, un autre analyste d'ESG. « Oracle sait conserver le meilleur dans une ligne de produits et les packager de façon avantageuse. » Mais Brocade n'est pas le seul enjeu du moment. Oracle pourrait choisir d'acheter Enterasys Networks, Extreme Networks ou Arista Networks, pour ne citer que ces entreprises-là.

En 2010, Dell a acheté Force10 Networks, fabricant de routeurs pour datacenters et cloud. Mais il pourrait encore être intéressé par les commutateurs  Fiber Channel et Ethernet pour réseaux de stockage. 

Brocade est valorisé 2,2 milliards de dollars

Afin d'élargir sa propre position sur le marché, Brocade avait acheté Foundry Networks en 2008, pour avoir accès à la technologie de réseau IP. Ce rachat lui avait permis de mettre un pied dans le marché des serveurs de réseaux et de renforcer sa position concurrentielle face à Cisco Systems. Au cours des dix dernières années, Cisco a ajouté à sa gamme de produits une ligne de commutateurs de stockage et de routeurs et est devenu un acteur important sur le marché du stockage. Il y a deux ans, en créant conjointement la filiale Virtual Computing Environment (VCE), Cisco et EMC ont renforcé leur alliance et ont élaboré en commun un système de stockage serveur et réseau du nom de vBlock. Depuis, l'alliance d'EMC et de Cisco au sein de VCE n'a cessé de se renforcer.

Ces dernières années, le cours des actions de Brocade a fait plusieurs plongeons mémorables. Ainsi, entre septembre et octobre 2008, le cours par action est passé de 7,49 à 3,09 dollars pour finir à 2,16 dollars par action en mars 2009 avant de rebondir à 9,41 dollars en octobre 2009. Puis, cet été, en un à mois à peine, le cours de l'action a de nouveau chuté quasiment de moitié, passant de 6,75 dollars par action en juillet, à 3,42 dollars en août. Depuis, le cours est remonté de manière régulière pour dépasser un peu les 4,50 dollars par action.

Dans tous les cas, le prétendant potentiel devra avoir une taille importante. Brocade affiche en effet une capitalisation boursière d'environ 2,2 milliards de dollars. Sans compter que, selon Jon Oltsik, Brocade a aussi une dette importante résultant de son acquisition de Foundry. De sorte que tout acquéreur devra également supporter cette dette. « EMC pourrait être intéressé par Brocade, mais dans ce cas, les tractations risquent d'être longues et serrées », selon l'analyste. EMC n'a pas à son catalogue de logiciel serveur, et la partie Foundry de Brocade leur serait inutile. « Un rachat de Brocade par EMC pourrait également gêner sa relation avec Cisco », a ajouté l'analyste d'ESG. «  Non, je ne vois vraiment pas qui pourrait racheter Brocade », considère finalement Jon Olstik.

Crédit illustration : Brocade

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(28/07/2011 10:46:41)

Boston IT 2011 : A la rencontre des entreprises innovantes dans le Massachusetts

Après nos rencontres IT en Floride et dans la Silicon Valley, nous sommes de retour aux États-Unis, mais dans la région de Boston pour visiter de nouveau des start-up et des entreprises innovantes en informatique. Au programme des rencontres avec F5 Networks, TwinStrata, NimbusDB, Nine Tech, Backupify, Egenera, Sanbolic et Copiun. (...)

(26/05/2011 10:24:25)

QFabric : Un switch Juniper taillé pour le cloud

Depuis plusieurs mois, les principaux équipementiers (Brocade, Cisco ou encore HP) ont dévoilé leurs fabric Ethernet ou matrices de commutation Ethernet. Juniper Networks n'est pas en reste avec les solutions issues de son projet Stratus démarré en 2006. Le résultat de ces années de recherche (100 millions de dollars d'investissement) porte désormais le nom de QFabric (Quantum Fabric) : un switch logique unique avec une intelligence distribuée et fédérée afin d'éviter les multiples opérations de lecture et autres traitements. Une topologie réseau ou chaque noeud est relié à tous les autres via un ou plusieurs commutateurs, ce qui permet de gérer des centaines de serveurs comme s'ils étaient connectés à un switch unique (voir illustration ci-dessous). Et pour assurer une compatibilité avec les anciens équipements (voir migration plus bas) pas question de Trill, une technologie en cours de standardisation pour interconnecter un grand nombre de liens en évitant la structure arborescente classique héritée du protocole Spanning tree.



Répondre à des besoins en hausse constante

Robyn Denholm, CFO de la compagnie californienne, qualifie cette plate-forme de « rupture aussi importante que l'arrivée du télégraphe, il y a 171 ans. L'accès à l'information n'importe où, n'importe quand est devenu la norme. (...) Et aujourd'hui, il y a déjà plus de terminaux mobiles connectés que de PC. Nous sommes obligés d'anticiper ces évolutions pour fournir les équipements adéquats ». Pour développer ses équipements, Juniper consacre ainsi pas moins de 20% de son chiffre d'affaires (4,1 milliards de dollars en 2010) à la R&D. Les trois piliers de QFabric (QF/Node, QF/InterConnect, QF/Director), Junos (l'os maison), Junos Space (la couche applicative) et Junos Pulse (fonctions de connectivité, de sécurité et d'accélération applicative) sont aujourd'hui les briques clefs des solutions de l'équipementier.

Le réseau, maillon faible du datacenter

Pour Alex Gray, directeur général en charge du groupe plateforme et systèmes chez Juniper, « les composants des datacenters (processeurs, virtualisation, stockage...) ont énormément progressé ces dernières années. Ce qui n'a pas suivi, c'est clairement le réseau. Aujourd'hui les clients construisent leur cloud pour aller vers une solution plus évolutive et le réseau est la fondation de cette architecture ». Discours classique chez les équipementiers, les fournisseurs de serveurs ou de solutions de stockage ou de virtualisation. Chacun veut tirer vers soi la couverture cloud computing. Pour revenir au réseau, Alex Gray estime que « le réseau est devenu trop complexe avec la multiplication des ports et des interactions. La structure arborescente dans un datacenter est une catastrophe, notamment avec les machines virtuelles et la multiplication des couches qui finissent par augmenter les temps de latence ».

La solution, Juniper l'a déjà exposée en février dernier avec un programme de migration en trois étapes puisqu'il est impossible de repartir de zéro. Les clients pourraient migrer progressivement vers la solution globale, même s'ils utilisent des équipements d'un autre fournisseur. Comme ils sont standardisés (via des interfaces Ethernet ou Fiber Channel), les modules de QFabric pourront être déployés en tandem avec l'infrastructure existante.

Déjà un client en France

Andy Ingram, directeur général en charge de l'activité datacenter chez Juniper, nous avoue avec réticence qu'un contrat a été signé avec un grand groupe français pour construire un cloud public reposant sur la technologie QFabric. « Les premiers utilisateurs de notre plate-forme QFabric sont ceux qui doivent résoudre un sérieux challenge dans leur centre de calcul. Les bourses, les places financières, toutes les entreprises qui veulent aller plus vite  avec une infrastructure massive sont des clients potentiels. Une fois leur datacenter virtualisé, ils ne veulent plus gérer plusieurs réseaux. Avec VMware, pourquoi utiliser 5/6 connexions réseau physiques. Notre QFabric supporte Ethernet, FCoE, iSCSI et le FC en natif. Le principal frein reste que le marché du réseau est très conservateur, mais la convergence des réseaux est en marche (voir dossier LMI sur le sujet). »

Illustration : La direction générale de Juniper Networks (crédit : S.L.)

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(06/05/2011 10:30:18)

Trimestriels Netgear : En pleine croissance

Le fabricant américain de produits réseaux, de stockage et de sécurité a clos le premier trimestre de l'année 2011 sur un chiffre d'affaires de 279 millions de dollars, en hausse de 31% à période comparée de l'exercice précédent. Ses activités en EMEA ont affiché un fort dynamisme avec une croissance de 51% aboutissant à des revenus trimestriels de 122,6 millions de dollars. Netgear réalise désormais 44% de ses facturations dans cette zone géographique contre 47% dans la zone Amériques. Outre-Atlantique, le chiffre d'affaires du fabricant a aussi progressé (+22%) pour atteindre 132 M$. La croissance est en revanche bien moindre dans la zone Asie-Pacifique (+5%) où les revenus se sont établis à 24 M$.

«Notre croissance impressionnante au premier trimestre est le résultat de l'introduction de nouveaux produits sur le marché lors de ces derniers mois. Nos produits pour la connexion TV et mobile, nos passerelles câble Docsis 3.0 et nos récents systèmes de stockage pour les entreprises notamment, ont enregistré un excellent accueil de la part du marché », estime Patrick Lo, le président et CEO de Netgear.

Parallèlement à la hausse globale de son chiffre d'affaires, Netgear a également enregistré un bénéfice net (norme GAAP) en progression de 54% à 21,2 M$. La marge brute (non GAAP) représente quant à elle à 32,1% de ses facturations contre 35,2% un an, tandis que la marge opérationnelle (non GAAP) recule également de 1,1 point à 12,6% du chiffre d'affaires.

 

Illustration: Patrick Lo, CEO de Netgear

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(19/11/2010 11:08:35)

Silicon Valley 2010 : La convergence au coeur des futurs réseaux (4e partie)

Fondée en 2006 suite à une spin off de l'activité commutateurs du Canadien Nortel, Blade Network Technologies est devenue une "IBM compagny" le 29 octobre dernier. « Quelques choses ont changé bien sûr, mais l'essentiel reste le même » nous a confié le toujours flegmatique Vikram Mehta, président et CEO de la compagnie BNT. « Nous avons toujours la même approche du marché et cette acquisition va nous aider à grandir. Nous avons vendu plus de 10 millions de ports Ethernet pour datacenter  et nous allons poursuivre notre travail pour faire du réseau une simple commodité comme l'électricité ou le gaz», poursuit le CEO. « Dans l'architecture du futur sur laquelle nous travaillons, beaucoup d'équipements seront reliés entre eux dans une network fabric. Et aujourd'hui, avec l'acquisition de Blade, IBM a tous les éléments pour cette network fabric ». Nous avons toutefois demandé à Vikram Mehta si Blade allait devenir la division réseau d'IBM. Très prudent, ce dernier nous a simplement expliqué que «  le réseau est transversal à toutes les divisions d'IBM (voir photo de Vikram Mehta avec tableau blanc), serveurs, stockage, analyse décisionnelle et management . BNT apporte trois éléments essentiels à IBM : BladeOS, VMready et Unified Fabric Port (UFP). Où est le futur de Blade ? Je ne sais pas encore mais il sera forcément question de virtualisation... » Une des priorités pour les prochaines années reste toutefois le maintien des partenaires, BNT fournit en effet en OEM Dell, HP et NEC en sus d'IBM.


Vikram Mehta, président et CEO de Blade Network

Le TRILL intégré à un switch BNT

Cette rencontre a également été l'occasion de visiter le nouveau laboratoire de BNT (voir illustration) qui a en effet changé de locaux à Santa Clara. Très bien rangé, suite au déménagement de cet été, le labo est une plate-forme de tests internes et pour certains clients qui désirent découvrir in situ les derniers produits comme le RackSwitch G9264 (à partir de 24 750 $). Équipé de 40 ports 10 Gigabit Ethernet, ce dernier présente une densité inhabituelle. « Les switchs courants sont dotés de 48 ports, nous avons préféré en livrer 40 mais un châssis extrêmement dense. 40 est d'ailleurs le nombre maximal de serveurs qui peut équiper une armoire standard » nous explique Charles Ferland, vice-président Europe de BTN. « Il est également possible de relier deux de ces switchs en mode virtuel, pour augmenter sa capacité ». Dernier point, ce commutateur supporte le TRILL (Transparent Interconnection of Lots of Links)  qui se superpose au  protocole Ethernet pour permettre des liens multiples (au moins deux en fait) entre les commutateurs et les serveurs. Et ce, en garantissant que les paquets Ethernet ne se coinceront pas dans des boucles qui feront tomber le réseau. La solution TRILL se présente comme une alternative aux réseaux Spanning Tree, qui exigent une hiérarchie de commutateurs pour permettre à un grand nombre de machines de communiquer. Charles Ferland nous explique d'ailleurs que BNT a testé avec succès chez des clients des implémentations de Spanning Tree sur des réseaux de datacenters. La mise en service chez des opérateurs est une tout autre histoire.

Rackswitch G9264 en test client dans le labo de BNT
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L'innovation chez BNT passe également pas la convergence des réseaux (stockage, TCP/IP et serveurs) sur le protocole Ethernet et ce, sans perte de données grâce au DCB (Data Center Bridging). « Ce type de réseau  loss less permet à une connexion 10G Ethernet de supporter simultanément plusieurs types de trafics, en respectant leurs propriétés respectives. Le DCB permet d'apporter une intelligence sur le réseau pour gérer les priorités et les échanges ». Les progrès réalisés avec le 10 et le 40 Gigabit Ethernet permettent aujourd'hui d'envisager un réseau convergent mixant TCP/IP, FCoE et iSCSI pour répondre à tous les besoins des entreprises. Et ce, à un coût bien moindre que celui des architectures FC. BNT ajoute également à son catalogue deux autres commutateurs, un autre modèle 10 Gigabit Ethernet mais avec 24 ports, le RackSwitch G8124 pour une approche convergente du stockage et du trafic IP, et le G8052 avec 48 ports à 1 Gigabit et 4 à 10 Gigabits destiné au marché du HPC. Ce dernier offre une latence particulièrement basse, de 1,7 à 2,8 ms, pour répondre aux besoins spécifiques des clusters de calcul.

Charles Ferland, vice-président Europe de BNT


Sortir du seul marché Fibre Channel

Après Blade Network, nous nous sommes rendus à San José chez Emulex pour conclure notre matinée réseau.  Partenaires OEM de presque tous les fournisseurs informatiques, Emulex fournit des cartes combinant FCoE, iSCSI et TCP/IP dans une seule puce. Optimisées pour les infrastructures virtualisées, ces cartes maximisent la consolidation des serveurs blades en soutenant plusieurs protocoles stockage et réseau dans une seule puce. « S'installer sur le marché des architectures de réseaux convergents est un grand changement pour Emulex, nous a expliqué Shaun Walsh, vice-président marketing de la société. En compétition avec QLogic et Brocade dans ce marché émergent, Emulex a pris cette direction en raison de l'évolution des architectures serveurs. « Nous proposons des solutions pour accompagner la transition vers la convergence réseau. Après la consolidation de la convergence IP et FC, nous allons passer au switch fabric ». Jusqu'à présent, Emulex a essentiellement été une société connue pour ses solutions Fibre Channel. Sa puce OneConnect  lui a permis de proposer des cartes pour serveurs travaillant avec plusieurs protocoles. En complément, le constructeur pousse OneCommand, une plate-forme de gestion automatisée des cartes OneConnect. Le logiciel est conçu pour simplifier la gestion des I/O de gestion, fournir des services à des machines virtuelles spécifiques, et sécuriser les données sur les réseaux.
Par ailleurs, Emulex a ajouté à son offre HBA une solution de chiffrement baptisée sur ses cartes. Elle chiffre les données en transit et au repos, contrôle les accès, et génère les rapports nécessaires aux audits.


Shaun Walsh, vice-président marketing d'Emulex

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(17/11/2010 17:33:05)

Brocade unifie réseau et stockage pour les environnements virtualisés

L'équipementier a présenté sa dernière gamme de commutateurs VDX. Elle est le fruit de la finalisation de Foundry Networks et entend bien concurrencer directement Cisco avec son UCS. Les produits présentés sont livrés avec un ASIC chargé d'apporter le logiciel Virtual Cluster Switching, autorisant le regroupement jusqu'à 10 commutateurs, géré au sein d'une seule interface.

« Les applications d'aujourd'hui impliquent plusieurs clusters, la technologie Web 2.0 et la communication entre les serveurs vont souvent de pairs. Ce besoin implique la création d'un nouveau réseau où les technologies plus anciennes comme Spanning Tree ne sont plus adaptées », a déclaré Doug Ingraham, vice-président de Brocade des produits Datacenter.  Le constructeur se base donc sur la technologie TRILL (Transparent Interconnection of Lots of Links ) capable de construire des fabriques Ethernet. En fusionnant les couches d'accès et d'agrégation des réseaux, elles donnent la possibilité de créer un réseau maillé. « Cela permet d'avoir une évolutivité des serveurs dans un environnement virtualisé sans ajouter la complexité du réseau. »

Le premier commutateur Brocade de cette gamme est le DVX 6720, qui se décline en deux modèles: un 1U, unité 24 ports et un 2U, le châssis 60 ports. Les commutateurs peuvent être configurés avec des connectivités 10G ou Gigabit Ethernet.

Assurer la convergence entre le réseau et le stockage


« Un groupe de 10 commutateurs VDX  peut comprendre jusqu'à 600 ports 10G Ethernet et peut prendre en charge 8 000 machines virtuelles », souligne Douglas Ingraham et d'ajouter « dans ce type d'architecture, les VM peuvent être déplacées entre serveurs physiques sans interruption ». La migration fonctionne en copiant les VM vers un nouveau serveur physique et en redirigeant automatiquement le trafic réseau. Les commutateurs sont compatibles avec n'importe quel hyperviseur sur le marché, VMware, Citrix et Microsoft.


Les commutateurs Brocade proposent aussi pour la première fois un équipement de bout en bout en Fibre Channel over Ethernet (FCoE), permettant à des blocs de données d'être sauvegardé d'un réseau local (LAN) à un SAN. Les administrateurs peuvent également utiliser le protocole iSCSI pour la sauvegarde des fermes de serveurs Wintel (Windows et Intel). L'équipementier propose aussi un service pour aider les utilisateurs à concevoir et mettre en oeuvre une architecture de réseau pour leur environnement de serveur virtuel avec les commutateurs VDX.

La livraison du DVX 6720 est prévue à partir de décembre prochain. Un modèle de base commence à 10 700 dollars, mais les utilisateurs peuvent passer par l'achat de licences supplémentaires  pour 10 ports à la fois.« Donc, vous pouvez acheter un commutateur 60 ports et et n'utiliser que 30, 40 ou 60 ports. Vous ne payez que pour ce que vous utilisez » conclut Doug Ingraham.

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(17/11/2010 12:35:45)

Trimestriels: Netgear engrange des bénéfices

Le fabricant de produits réseaux a réalisé un bon troisième trimestre 2010 à l'issue duquel son chiffre d'affaires s'est établi à 236 M$, soit une hausse de 38% à période comparée de 2009. Son bénéfice net (GAAP) est ressorti quant à lui à 13,1 M$ contre 8,5 M$ enregistrés un an plus tôt. La marge brute et la marge opérationnelle représentent respectivement 32,7 et 11% des revenus du troisième trimestre.

Présent sur le segment des particuliers, des PME et des opérateurs, le fabricant réalise 19% de son chiffre d'affaires total auprès de cette dernière cible de clients. Cette proportion atteignait 25% lors du troisième trimestre 2009.  L'Amérique du Nord reste le pôle d'activité mondial de Netgear qui y réalise 49,7% de ses revenus contre 38% dans la zone EMEA.

Pour le quatrième trimestre 2011, l'entreprise table sur un chiffre d'affaires compris entre 240 et 250 M$ et une marge opérationnelle (non GAAP) de 11 à 12%.
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(19/08/2010 12:25:14)

Trimestriels NetApp : des ventes toujours en nette progression

Les ventes de solutions de stockage de NetApp ont encore une fois progressé de près de 51% entre mai et juillet 2010, à 720,8 millions de dollars (contre 478,2 M$ l'an dernier). Pour le fabricant californien, cette période correspond au premier trimestre de son exercice fiscal 2011. Sur le trimestre précédent, fin avril, il avait déjà enregistré une belle hausse de 50% sur ses ventes trimestrielles de produits. Le chiffre d'affaires global progresse de 36%, à 1,14 milliards de dollars. Il inclut les licences logicielles et la maintenance (174,7 M$), ainsi que les services (242,3 M$).

Quant au bénéfice net de ce premier trimestre fiscal, il a presque triplé, à 142 M$, par rapport à la même période l'an dernier (51,7 M$).

Des accords stratégiques avec Microsoft, Cisco et VMware

Pour Tom Georgens, le PDG de la société, ces performances confirment que le choix des départements IT se porte sur les produits NetApp lorsqu'ils doivent transformer leurs datacenters. Mais le fabricant explique aussi sa croissance par le renforcement de ses relations stratégiques avec Microsoft, auxquelles s'ajoutent d'autres partenariats importants. Ces derniers se sont récemment illustrés à travers la solution full FCoE (Fibre Channel over Ethernet) annoncée en juillet avec VMware et Cisco. Des initiatives qui visent à élargir son offre sur le marché du cloud computing, qu'il s'agisse d'environnements publics ou privés.

L'accord avec Microsoft, qui court sur trois ans, porte également sur des technologies d'infrastructure virtualisée, combinant les solutions de NetApp avec Windows Server 2008 R2, Hyper-V Server 2008 R2 et System Center de Microsoft. La collaboration avec l'éditeur de Redmond a par ailleurs déjà conduit NetApp à livrer le logiciel SnapManager 6.0 pour SharePoint 2010, conçu pour faciliter la gestion des données au sein de l'application de collaboration de Microsoft.

Pour le trimestre en cours, NetApp prévoit que son chiffre d'affaires s'établira entre 1,16 et 1,21 milliard de dollars, soit une progression estimée qui se situerait entre 27,5% et 33% par rapport au trimestre clos le 30 octobre 2009.

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