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(06/10/2009 10:47:04)

Une start-up californienne installe des machines à récolter les appareils électroniques usagés

On connaissait déjà les bacs pour récupérer les piles et autres batteries. EcoATM lance désormais la machine à recycler les téléphones portables. En réalité, derrière son look de distributeur de billets, l'Automated eCycling Station est une machine à récolter les appareils électroniques usagés en vue de les réhabiliter ou de les recycler. Le propriétaire du téléphone mobile, du lecteur MP3 le glisse dans un emplacement prévu à cet effet et reçoit en échange un bon de réduction à faire valoir sur les produits du magasin dans lequel la station est installée. Pour calculer le montant de la remise et éditer le coupon idoine, le boîtier analyse immédiatement l'appareil électronique reçu et en vérifie l'état et les capacités de fonctionnement. Des éléments qui permettent d'évaluer sa valeur marchande. Une fois récupérés, les appareils partent dans un circuit de recyclage ou de réhabilitation. Pour l'instant, la station d'EcoATM est réservée aux magasins Furniture Mart dans le Nebraska. Mais à terme, la start-up californienne compte en installer aussi en Californie, au Texas, dans le Vermont et l'état de Washington, chez Furniture Mart mais aussi dans d'autres chaînes de magasins, y compris certains réseaux spécialisés dans la téléphonie mobile. Rien n'est pour l'instant prévu en dehors des Etats-Unis. (...)

(06/10/2009 11:13:35)

Adobe Max : Adobe propose de déployer LiveCycle et ColdFusion dans le Cloud

Il paraît que c'est une demande des clients, et que les programmes bêta ont eu un retour très positif : Adobe étoffe donc son portefeuille d'applications accessibles en ligne, en l'occurrence sur le cloud d'Amazon. L'éditeur a annoncé à l'occasion de sa conférence utilisateurs Adobe Max à Los Angeles la sortie de ColdFusion 9 et de LiveCycle Enterprise Suite 2, qui tous deux s'accompagnent d'options de déploiement dans le Cloud. A l'instar de ce que propose Google avec AppEngine ou Microsoft avec Azure, Adobe va donc donner la possibilité de déployer des applications ColdFusion en ligne, en s'appuyant sur EC2 (Elastic compute cloud, le service d'hébergement d'Amazon) et S3 (Simple storage service, le service de stockage d'Amazon). Il s'agit pour l'heure d'une bêta privée, sans date de disponibilité fixée. Pour LiveCycle ES2, Adobe promet une disponibilité « début 2010 ». Cette offre de gestion des processus documentaires se prête plutôt bien à un usage en ligne - dès lors que les données contenues dans les documents ne sont pas trop sensibles, ou ne doivent pas subir de restrictions géographiques. Adobe précise toutefois que les entreprises pourront recourir au système de zones géographiques mis en place par Amazon, et qu'il sera également possible de négocier la mise en place de l'offre sur un autre cloud. Adobe a sélectionné Amazon pour son infrastructure, mais dit avoir développé un système de supervision lui permettant d'assurer la qualité du service, ainsi que la facturation, à l'usage comme il se doit. La tarification n'est pas encore annoncée, mais a priori, cela devrait donner l'opportunité à d'autres organisations que des grands comptes de mettre en place des processus documentaires. Dans le cas des deux applications serveurs, il existe bien sûr la possibilité de réaliser les déploiements au sein de clouds privés, sachant que derrière cette appellation marketing nouvelle se cachent des datacenters de serveurs virtualisés. (...)

(06/10/2009 11:13:32)

Adobe Max : Shantanu Narayen évoque la transformation continue d'Adobe

Cloud, optimisation, supervision, monétisation... certains mots ont fait très récemment leur apparition dans le vocabulaire d'Adobe. Au cours du discours d'introduction de la conférence utilisateurs de l'éditeur à Los Angeles (du 4 au 7 octobre), Shantanu Narayen, CEO d'Adobe, a brièvement évoqué la transformation continue de la société qu'il dirige, de l'éditeur ayant inventé le PDF à un acteur accompagnant aujourd'hui les entreprises dans la mise en place de sites et de contenus Web et leur monétisation. « Mais la vision de ce que doit être notre entreprise reste la même, il s'agit d'aider les gens à délivrer du contenu de façon attractive », a ensuite expliqué Shantanu Narayen. Les dernières emplettes d'Adobe montrent néanmoins que ce qu'il y a autour du contenu lui importe également beaucoup. L'éditeur a ainsi racheté Business Catalyst puis Omniture avec l'idée d'aider les entreprises à concevoir non seulement les sites, mais aussi les moyens de les optimiser en fonction du comportement du public, et de les superviser de façon à pouvoir suivre l'usage du contenu et le rentabiliser. Des pages différentes en fonction des profils d'internautes Josh James, président et CEO d'Omniture, est ainsi monté sur scène quelques minutes pour expliquer son métier, et les avantages que les entreprises pourront tirer de son acquisition par Adobe. Il a évoqué par exemple MTV, qui suit l'usage qui est fait de ses vidéos, même quand celles-ci sont diffusées sur Facebook. Il a aussi donné l'exemple d'eBay, qui était réticent à l'idée de changer sa page d'accueil, et a fini, grâce aux outils d'Omniture, par concevoir des pages différentes en fonction des profils de ses utilisateurs pour les inciter à vendre et acheter davantage. Dans une conférence de presse suivant cette première session d'Adobe Max, Shantanu Narayen a en revanche mis de côté toute volonté de fournir des applications métier. Adobe continuera de fournir des outils comme AIR, ou Mosaic, le nouveau framework pour assembler des services (un compositeur de mash-up, en quelque sorte), « pour donner aux entreprises les moyens de créer des expériences enthousiasmantes d'interaction avec leurs données ». L'application boursière de Morgan Stanley ou le module décisionnel de Cisco donnés en exemple démontrent en effet combien ces applications d'habitude rébarbatives peuvent devenir avenantes. (photo : Shantanu Narayen sur la scène du Nokia LA Live, la grande salle de spectacle de Los Angeles) (...)

(06/10/2009 10:18:26)

Adobe Max : Flash porté sur les smartphones (et un peu sur iPhone)

C'est sous des applaudissements nourris que Johnny Loiacono, vice-président d'Adobe responsable de l'entité Creative Solutions, a expliqué aux utilisateurs rassemblés pour Adobe Max à Los Angeles que Flash sur iPhone est aujourd'hui une réalité. De fait, il est désormais possible, avec la version bêta de Flash Professional CS5, de sélectionner l'iPhone comme plateforme cible lors de la compilation des applications Flash. Mais on est bien loin de ce que l'éditeur avait annoncé quelques minutes plus tôt au cours du discours d'introduction : la disponibilité, au premier semestre 2010, de Flash Player 10.1 sur la majorité des smartphones du marché. Alors que sur l'iPhone, Flash ne sera présent qu'au travers d'applications téléchargeables sur l'App Store, il sera intégré aux mobiles fonctionnant sous Windows Mobile, Symbian (Nokia), Palm WebOS, mais aussi sur les Blackberry et les smartphones sous Android - RIM et Google venant de rejoindre l'Open Screen Project, l'alliance forgée par Adobe pour promouvoir la diffusion de sa plateforme sur tous les écrans possibles. Kevin Lynch, directeur technique d'Adobe, a ainsi fait la démonstration des possibilités de lecture de contenu Flash inclus dans des pages Web sur plusieurs types de mobiles. Adobe met la pression sur Apple Une fois que tous ces mobiles pourront jouer du Flash nativement, l'iPhone sera donc la seule plateforme à ne pas offrir cette possibilité. Adobe espère évidemment que cela décidera Apple à coopérer, et à permettre la diffusion d'un plug-in Flash pour son navigateur, Safari. Adobe n'a cessé de le répéter : la balle est dans le camp d'Apple. Flash Player 10.1 a bien sûr dû être optimisé pour fonctionner sur des appareils mobiles : devenir moins gourmand en puissance et en mémoire, notamment. Kevin Lynch assure qu'un mobile lisant une vidéo Flash peut tenir trois heures et demi, « de quoi voir un film ». Du côté de l'occupation en mémoire, la plateforme de création serait désormais capable de comprimer « en moyenne de 50% » la consommation de RAM des contenus Flash par rapport à Flash 10, de façon automatique. Aux développeurs de faire attention à ce paramètre, a indiqué Kevin Lynch, pour diminuer encore l'empreinte mémoire. AIR sera aussi à terme porté sur les mobiles Parmi les autres améliorations de Flash Player 10.1, on peut aussi relever la prise en compte de capacités nouvelles apportées par les smartphones, comme l'accéléromètre, le tactile multipoint, ou l'orientation de l'écran. A terme, cette intégration du Player Flash devrait aussi conduire à des versions mobiles d'AIR, le client riche d'Adobe, mais l'éditeur ne se risque pas à donner de calendrier précis. AIR a lui aussi eu droit à quelques démonstrations. Sa version 2.2 sait désormais détecter le branchement de périphériques USB et lancer des applications externes. Application typique : on branche une clé USB contenant des vidéos, l'application AIR les détecte, et un double-clic lance l'application de montage (Premiere, dans le cas d'Adobe, bien sûr). Ont aussi été ajoutées des fonctions indispensables à l'élaboration de jeux multi-joueurs en ligne. Le support du tactile multipoint en fait aussi une plateforme de choix pour des équipements comme le TouchSmart, l'ordinateur à écran tactile de HP. (photo : Johnny Loiacono montre une application de création d'avatar South Park, écrite en Flash, sur un iPhone) (...)

(05/10/2009 17:07:27)

THD Seine, la fibre optique en déploiement dans les Hauts de Seine

Lancé en 2004 par un certain Nicolas Sarkozy, le projet pilote THD Seine, réseau très haut débit en fibre optique des Hauts-de-Seine pour les entreprises et les particuliers, va entrer dans sa phase de déploiement. Lors d'une conférence de presse à l'Hôtel du département, Patrick Devedjian, Ministre de la relance et Président du Conseil général des Hauts-de-Seine, a détaillé un ambitieux programme : "827 000 prises optiques seront installées en 6 ans sur le territoire. Plus de 51% de la couverture sera assurée dans les trois prochaines années." Piloté par la société Sequalum, une filiale de Numéricable (80%), d'Eiffage (15%) et de LD Collectivités (5%) qui a remporté la concession de service public pour une durée de 25 ans, ce programme était en attente de validation auprès de la Commission Européenne. "Un verrou juridique qui a été levé il y a 15 jours, a précisé Patrick Devedjian. J'ai rencontré deux fois la commissaire européenne en charge de la concurrence, Madame Neelie Kroes, pour défendre ce projet et autoriser un financement public partiel pour équiper les zones non rentables comme les zones concentrant pavillons et immeubles de petite taille, soit 47% de la superficie du département...Les collectivités savent désormais comment avancer dans ce domaine dans le respect de la concurrence... ll s'agira d'une infrastructure réseau neutre, ouverte à l'ensemble des opérateurs." Si le Conseil général apporte 59 millions d'euros au projet, les partenaires privés abondent à hauteur de 363 millions d'euros jusqu'en 2015. A cette date, 100% des foyers, des entreprises et des institutions publiques du département seront raccordés en fibre optique FTTH (Fiber To The Home) à des tarifs proches de l'ADSL pour les particuliers et proche du SDSL pour les professionnels et les collectivités territoriales. le catalogue des prix opérateurs sera très bientôt fixé La Sequalum qui fait office d'opérateur fibre optique pour tous les autres opérateurs, discute toujours des prix de la prise avec Free, Orange, SFR, Numéricable ou Bouygues Télécom. Pierre Danon, PDG de Numéricable, explique que "le catalogue des prix opérateurs sera très bientôt fixé. Nous sommes pour l'instant sur un jeu provisoire qui sera affiné dans les semaines qui viennent". Si la filiale de Numéricable est bien en charge du réseau passif (horizontal), le raccordement des immeubles (vertical) en surnuméraire (4 fibres par foyer) est à la charge de l'opérateur qui devient dès lors maître d'oeuvre. Ainsi Free pourra installer sa solution point à point et Orange rester fidèle à sa technologie de réseaux GPON, une liaison fibre jusqu'à l'immeuble, puis la division d'un accès (2,5 Gbit/s dans le sens descendant et 1,25 Gbits/s dans le sens montant) entre plusieurs abonnés (64 maximum). Pour déployer son réseau de fibre dans les Hauts-de-Seine, Sequalum compte bien profiter des infrastructures de France Télécom et de Colt qui maillent déjà une partie du département. Pour le reste et pour éviter de multiplier les travaux de génie civil, la filiale de Numéricable tirera sa fibre optique dans les canalisations souterraines existantes et exploitera les travaux en cours. A Bois-Colombes par exemple, c'est la réfection du réseau électrique de l'éclairage public qui sera mise à profit. Fin 2009, les ZAC (Zone d'activité commerciale) du Trapèze à Boulogne-Billancourt et des Bruyères à Bois Colombes seront complètement aménagées. Et début 2010, ce sera le tour des villes de Clichy, Levallois-Perret, Neuilly-sur-Seine et Boulogne-Billancourt puis Antony, Chaville et Clamart. Dès la phase 1, de 2010 à 2013, toutes les villes du département seront en partie équipées. Et à la fin de la phase 2 qui se terminera fin 2015, 100 %du territoire sera couvert. "Avec ce programme pilote, nous entamons à la fois une révolution numérique mais également juridique puisque nous ouvrons la voie, avec l'accord de la Commission Européenne, au financement public d'infrastructures réseaux. Tous les pays européens attendaient l'issue cette décision pour lever les incertitudes juridiques. Désormais les collectivités savent comment avancer dans le respect du droit de la concurrence", a conclu Patrick Devedjian.

(...)

(05/10/2009 16:47:56)

Brocade serait en vente et intéresserait HP et Oracle

Selon le Wall Street Journal, Brocade Communications Systems, spécialiste des réseaux de stockage en Fibre Channel, est à vendre. Et deux géants du marché des TIC, Oracle et Hewlett-Packard, seraient déjà sur les rangs. Le numéro un des SGBD représente une hypothèse surprenante puisqu'il est déjà en passe d'acquérir Sun Microsystems pour 7,4 Md$. Il n'attend plus que l'aval des autorités européennes pour concrétiser l'opération et décider de la sauce à laquelle il accommodera Java, MySQL, les serveurs Sparc, et autres technologies de Sun. En ce qui concerne HP, le rachat d'EDS date de mai 2008, mais la digestion de ce morceau à près de 14Md$ est encore en cours. Néanmoins, l'acquisition de Brocade permettrait à HP d'ajouter une brique à ses équipements serveurs et de stockage pour les datacenters, voire pour s'imposer. En juillet 2008, Brocade avait lui-aussi procédé à une acquisition de poids en avalant le constructeur de commutateurs Ethernet Foundry Networks afin de se positionner face à Cisco en particulier dans le FCoE (Fiber Channel over Ethernet). La capitalisation de Brocade est d'environ 3,2 Md$. L'an dernier, la société avait affiché un chiffre d'affaires de 1,5 Md$ et un bénéfice net de 167 M$. Ce matin, après 'annonce de la mise en vente, l'action du constructeur avait déjà grimpé de 11% à 8,46$. Reste néanmoins que selon le Wall Street Journal, Brocade aurait précisé qu'aucun accord ne serait imminent et qu'il pourrait même décider de ne plus être racheté... (...)

(05/10/2009 11:59:33)

Le patron de l'Open Source Microsoft part dans une start-up du cloud

L'ancien responsable Open Source de Microsoft, Sam Ramji, vient de rejoindre la start-up Sonoa Systems. Il prendra en charge la stratégie produit et le développement de l'activité de la jeune pousse de Santa Clara en Californie. Le CEO de Sonoa est un ancien cadre de BEA, Chet Kapoor. Sonoa propose une technologie appelée ServiceNet d'administration de services de cloud. Elle fonctionne comme un serveur proxy entre les fournisseurs et les consommateurs de services. Selon son site Web, Sonoa fournit aussi des outils de gestion et de gouvernance pour que les services cloud et les API qui s'y connectent soient aussi robustes que dans des configurations 'sur site'. Enfin la start-up dispose également d'Apigee un outil d'analyse des accès vers les API en cloud, pour les développeurs de ces interfaces. Chez Microsoft, en tant que directeur du groupe 'Platform Strategy', Sam Ramji était responsable de l'interopérabilité et de la collaboration avec la communauté du Libre. Il était aussi depuis le mois dernier président de la fondation Open Source CodePlex, issue de son travail chez le géant de Redmond. Mais à peine cette nomination avait-elle été officialisée qu'il annonçait son départ le 25 septembre. (...)

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