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Linux
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(14/05/2013 09:24:50)
La station spatiale abandonne Windows au profit de Linux
Selon Linux Foundation et United Space Alliance, tous les ordinateurs de la station spatiale internationale ISS migreront vers la distribution Debian dans sa version 6 Squeeze. Pour l'instant, toute l'installation IT tourne avec Windows et Scientific Linux, une distribution basée sur Red Hat.
United Space Alliance, qui contrôle la station ISS, avance comme raison la nécessité d'avoir un système d'exploitation stable, qui puisse utiliser ses propres patches. Les astronautes qui utiliseront ce système ont été formés par la Linux Foundation.
ICTjournal.ch
Microsoft, parmi les contributeurs clefs de Linux ?
Pour la première fois, et probablement de manière temporaire, Microsoft est devenu un contributeur de premier plan de Linux. L'entreprise de Redmont, qui avait dans le passé assimilé Linux à une forme de cancer, a été classée au 17e rang des plus importants contributeurs au code de Linux.
Le rapport de la Fondation Linux sur l'état du développement pour la plate-forme Open Source publié hier, fait la liste des contributeurs au noyau Linux depuis la version 2.6.36 jusqu'à la version 3.2. Si les 10 plus gros contributeurs énumérés dans ce rapport réalisé tous les ans sont bien connus - Red Hat, Intel, Novell, IBM, Texas Instruments, Broadcom, Nokia, Samsung, Oracle et Google - l'apparition de Microsoft est une nouveauté. Au total, depuis la version 2.6.36, Microsoft a contribué à 688 modifications, soit environ 1% des changements acceptés au niveau du noyau par la Fondation. Les ingénieurs de Microsoft ont également signé 2 174 changements, ce qui représente environ 1,1% de tous les changements pour la période prise en compte.
Mieux s'intégrer à l'écosystème Linux
La majeure partie du travail de Microsoft concerne les pilotes de sa propre technologie de virtualisation Hyper-V. Cet hyperviseur de type 1 permet de faire tourner Linux en tant que système d'exploitation hôte dans Windows Server. Un des signataires du rapport, Jon Corbet, par ailleurs éditeur de LWN.net et lui-même développeur pour le noyau Linux, estime que l'apport de Microsoft a culminé depuis la version 3.0 de Linux sortie l'année dernière, mais que cette implication va s'amenuiser au fil du temps. « Même les pilotes de l'hyperviseur n'ont pas tellement besoin d'être réactulasés à ce point», écrit-il dans un article expliquant les raisons de la contribution de Microsoft. Pour la Fondation Linux, la participation de Microsoft au système d'exploitation Open Source montre à quel point le noyau de Linux est populaire aujourd'hui. Et Microsoft doit travailler avec Linux pour faire partie d'un écosystème informatique d'entreprise plus large.
Dans la période couverte par le rapport, plus de 1 000 développeurs de 200 entreprises environ ont contribué au noyau. Mais ce sont les contributeurs individuels qui ont apporté le plus grand nombre de changements : 11 413 modifications, soit l'équivalent de 16,2% de tous les changements réalisés sur le noyau pendant la période de référence. En ce qui concerne les contributions des entreprises, c'est Red Hat qui tient le haut du pavé avec 7 563 modifications sur le noyau, soit 10,7% de tous les changements. Intel arrive juste derrière avec 5 075 modifications, soit environ 7,2% de tous les changements.
Des modifications supervisées par L.Torvalds
En moyenne, chaque nouvelle version du noyau, livrée tous les deux ou trois mois, subit entre 8 000 et 12 000 correctifs. Tous les apports sont supervisés par Linus Torvalds, le créateur de Linux. La grande majorité de ces changements sont réalisés par des tierces parties.
Greg Kroah-Hartman, de la Linux Foundation qui travaille sur le kernel de Linux, et Amanda McPherson, vice-présidente du marketing et du développement à la Fondation sont aussi signataires du rapport à côté de Jon Corbet.
La Fondation Linux est une association à but non lucratif qui s'est donnée pour mission d'améliorer et de maintenir le noyau Open Source Linux. Elle est financée par les entreprises qui utilisent Linux dans leurs produits et services, notamment Hewlett-Packard, IBM, Intel, Novell et Oracle.
(...)(15/03/2012 11:15:39)Ubuntu 12.04, une édition mûre pour les serveurs
Canonical a déjà fait beaucoup pour promouvoir la future version d'Ubuntu Linux 12.04 LTS, et Mark Shuttleworth lui-même, le fondateur de la société, s'est impliqué dans l'opération, affirmant que pour la première fois, le système d'exploitation Ubuntu devançait les plates-formes Mac et Windows en terme d'innovation. Ce qui sans doute étonne le plus dans cette version, également connu sous le nom de code « Precise Pangolin », et désormais disponible en version bêta, c'est son interface Head-Up Display (HUD) annoncée depuis longtemps, qui vise à terme la disparition des menus. Mais, le buzz récent autour d'Ubuntu ne s'est pas limité à HUD, ni aux versions desktop Unity et à d'autres améliorations grand public comme Ubuntu TV, ou encore à Ubuntu pour Android. En effet, « la distribution Linux fait aussi son chemin dans le monde des serveurs, » comme l'a déclaré Mark Shuttleworth.
Des essais à grande échelle automatiques
En fait, comme l'a écrit le fondateur de Canonical sur un blog, « Ubuntu 12.04 LTS marque à la fois l'avènement d'une version d'Ubuntu pour les datacenters, mais aussi, c'est la première version LTS à offrir une interface conçue pour couvrir tous les besoins informatiques personnels ». « À la base de cette maturation, une focalisation accrue sur la qualité, » a encore écrit Mark Shuttleworth. « Ubuntu 12.04 permet désormais les tests automatisés à grande échelle, elle intègre des processus de téléchargement améliorés, bénéficie de solutions plus rapides pour répondre aux problèmes qui se posent inévitablement dans le cycle de développement, compte une base d'utilisateurs et de contributeurs plus importante pour travailler à la version de développement, et profite de meilleurs accords avec les fournisseurs qui pré-installent Ubuntu , » a t-il expliqué. « En outre, ce qui stimule aussi l'installation d'Ubuntu sur les serveurs, c'est que OpenStack a calé les sorties de son logiciel Cloud Essex (http://wiki.openstack.org/EssexReleaseSchedule) avec le calendrier de sortie d'Ubuntu, » a ajouté Mark Shuttleworth.
N°3 sur les serveurs Web
Bien sûr, ce n'est pas surprenant de voir un chef d'entreprise vanter la qualité de ses produits. Mais, des statistiques récentes provenant de W3Techs confirment cet intérêt pour installer Ubuntu sur les serveurs Web. « L'année dernière, la distribution de Canonical est passé devant Red Hat Enterprise Linux pour les services web publics, » fait remarquer le fondateur de Canonical (voir graphique). Et aujourd'hui, Ubuntu arrive en troisième position parmi les sites qui utilisent Linux pour les serveurs web, c'est à dire que 18,4% des sites utilisent Linux, selon W3Techs. Debian est en tête avec 30 %, et CentOS est n°2 avec 28,9 %. Et, en quatrième position, Red Hat avec 12,2%. Enfin, Fedora occupe la cinquième place avec 5%.
(...)(15/03/2012 10:08:06)Une distribution Linux proposée par les Anonymous (MAJ)
Le collectif Anonymous, qui regroupe différentes communautés de hackers se présentant comme des défenseurs du droit à la liberté d'expression sur Internet, lancent leur propre distribution Linux. Cet Anonymous-OS Live repose sur Ubuntu 11.10 et utilise l'interface MATE.
Lancée dans un but éducatif selon le blog de Tumblr, elle intègre de nombreuses applications pour rechercher des failles sur des sites web (Sql Poison), simuler des attaques DDoS (Ddosim), casser des mots de passe (John the Ripper), naviguer anonymement, ou encore protéger ses données et mots de passe. Mais certains membres du collectif de hackers ont déjà pris leur distance avec cette initiative et appellent à la prudence. Cette distribution Linux pourrait être piégée pour traquer les sympathisants d'Anonymous.
Anonymous OS est disponible gratuitement en téléchargement direct ou via BitTorrent, à vos risques et périls.
Un Ubuntu pro pour les postes de travail
Jane Silber, CEO de Canonical a annoncé une version professionnelle d'Ubuntu dédié aux postes de travail. Disponible dès maintenant, cette distribution repose sur Ubuntu 11.10 aussi appelé « Oneiric Ocelot ». Elle se présente sous forme d'un pack intitulé Ubuntu Remix Business Desktop. « La version Remix vise les administrations et les entreprises. Elles pourront utiliser Ubuntu comme OS pour leurs postes de travail, » a déclaré Jane Silber. Essentiellement, cette version d'Ubuntu Linux a été adaptée à un usage professionnel et offre des applications préconfigurées couramment utilisées dans ces environnements. Du coup, elle peut être déployée directement ou utilisée comme base pour une personnalisation plus avancée.
« L'édition Ubuntu Business Desktop Remix contient tous les logiciels nécessaires pour être intégrée dans un environnement informatique existant, mais allégée des jeux, des applications de réseaux sociaux et de partage de fichiers, des outils de développement et d'administrateur système, et d'autres logiciels dont les entreprises n'ont généralement pas besoin, » a expliqué la CEO de Canonical dans un blog. Par contre, on trouve dans cette première édition des applications comme VMware View, le plugin Flash d'Adobe, et l'OpenJDK 6 JRE (Java Runtine Environment) nécessaire pour l'exécution de programme Java.
« Rien de secret dans ce mix spécial »
« Tous les logiciels de l'édition Ubuntu Business Desktop Remix sont en fait déjà accessibles à tous les utilisateurs et téléchargeables sur l'Ubuntu Software Center, » comme l'a fait remarquer le fondateur de Canonical, Mark Shuttleworth, dans un autre billet de blog. « Ce mix spécial n'a rien de secret, » a-t-il ajouté. « Nous avons déjà une version professionnelle de très bonne qualité, appelée LTS, qui évolue à son rythme, et nous l'aimons comme elle est. »
D'ailleurs, la prochaine version 12.04 d'Ubuntu Linux aussi appelée « Precise Pangolin », est attendue pour le mois d'avril et devrait susciter l'intérêt des utilisateurs professionnels. « Cette version bénéficiera d'un support total pendant les cinq années à venir, » a précisé Canonical. Dans son genre, Ubuntu Business Remix Desktop est tout simplement « un pack adapté pour ceux qui pourraient en apprécier la commodité, » a déclaré Mark Shuttleworth.
L'enregistrement est requis
La seule chose qui peut sembler un peu étrange à ceux qui ont l'habitude de télécharger et d'utiliser le logiciel gratuit et Open Source, c'est qu'il faut s'enregistrer pour télécharger la version Remix d'Ubuntu. Canonical a créé une page particulière sur son site pour accéder à cette version. « La raison vient de ce que certaines applications incluses dans le pack, comme VMware View, font l'objet d'une licence exclusive, et nécessitent un Contrat de Licence Utilisateur Final (CLUF), » a souligné le fondateur de Canonical.
Dans tous les cas, Canonical aimerait avoir un retour de la part de ceux qui téléchargent ce pack, mais également faire passer des informations sur ses services de déploiement et ses solutions de management, notamment son outil de gestion Landscape pour les déploiements à grande échelle.
Un extranet social Open Source à L'Ecole Centrale de Paris
Fondée en 1829, lʼÉcole Centrale Paris forme des ingénieurs généralistes, dispose de laboratoires de recherche et contribue à la formation continue des cadres. Elle est fréquentée par 2 200 élèves (1 700 élèves ingénieurs, 360 mastères spécialisés, 140 masters recherche et 250 doctorants). Pour cela, elle dispose de 220 enseignants permanents et 1 000 vacataires. Par ailleurs, le réseau des différentes communautés de l'école (élèves, anciens élèves et enseignants sans oublier les partenaires industriels et les personnels non-enseignants) est traditionnellement très actif. Mais celui-ci nécessitait un outil moderne pour améliorer la collaboration et le partage en ayant recours à un outil en ligne adéquat.
L'école s'est donc lancée dans un projet d'extranet social avec trois mots d'ordre : fédérateur, communautaire et collaboratif. 5 000 utilisateurs potentiels sont concernés. Le coeur de l'outil est un système de partage documentaire destiné à faciliter les échanges au sein de groupes de travail autour de projets, notamment d'études et de recherche.
Fin 2010, l'école a choisi la solution Nuxeo Platform 5.5 en l'installant sous Debian Linux. Le projet a été lancé au premier trimestre 2011 et, après des phases de prototypages associant des élèves et des enseignants, est entré en production début 2012. Ce choix a été opéré à cause d'une part de la grande modularité de l'outil avec la possibilité d'y ajouter des gadgets développés par les étudiants de l'école d'autre part de sa licence Open Source. Le nombre d'utilisateurs va pouvoir varier sans incidence économique. Les fonctions réellement sociales de l'outil regroupées au sein d'un module « social collaboration » ont été développées en partenariat avec l'école. Ce co-développement -qui va se poursuivre- fait partie de la démarche voulue par l'école. (...)
Tester Ubuntu depuis votre navigateur
Si certains ont peur d'essayer Linux, Canonical a trouvé un moyen pour faire tester sa solution Ubuntu sans l'installer. Il a créé une page web, qui se lance depuis n'importe quel navigateur (Firefox, Chrome, IE). Il suffit d'écrire le lien suivant http://www.ubuntu.com/tour/en/#browse-files pour se retrouver sur l'environnement de travail Unity propre à la distribution Ubuntu. L'utilisateur peut ensuite naviguer et cliquer sur les différents icones disponibles. Lancement d'un navigateur, d'un traitement de texte, d'un tableur, d'un outil de présentation ou d'un client de messagerie. Le surf est fluide et en quittant la page, on vous demande si vous désirez télécharger la dernière version d'Ubuntu. (...)
(27/01/2012 16:56:38)Linux Mint 13 : retour à une interface classique avec Cinnamon
A contre-courant des interfaces expérimentales, les développeurs qui travaillent derrière Linux Mint adoptent un poste de travail plus simple pour leur distribution Linux. La version 13 présentera une interface utilisateur entièrement nouvelle, baptisée Cinnamon et livrée cette semaine en v.1.2. Les précédentes éditions de Linux Mint utilisaient une version standard de l'environnement Gnome. Clement Lefebvre, créateur et principal développeur de la distribution espère que Cinnamon plaira à une majorité d'utilisateurs de l'OS, qu'ils viennent de Gnome 2, Gnome Shell ou d'autres bureaux. Dans un monde où les interfaces sont de plus en plus rationalisées, Cinnamon apparait comme un design assez conservateur, ce qui n'est pas surprenant compte tenu des objectifs du projet Linux Mint.
Clément Lefebvre a d'abord imaginé sa distribution après avoir passé les autres en revue sur différents forums en ligne. Partant de là, il a développé des idées sur les fonctionnalités qui devraient se trouver dans la distribution idéale. Il a spécialement conçu Mint pour ceux qui veulent un bureau facile à utiliser et demandant peu de maintenance. « Nous attendons davantage de notre bureau que les autres distributions », affirme le créateur. Les cas d'utilisation les plus fréquents sont examinés et s'ils ne peuvent pas être mis en oeuvre directement ou s'ils se présentent de façon trop compliquée pour l'utilisateur, « nous identifions cela comme un problème qui doit être revu ».
Un énorme potentiel pour Linux sur le poste de travail
L'an dernier, Canonical a annoncé qu'il changeait le bureau d'Ubuntu, remplaçant Gnome par Unity. Cette surcouche pour la version 3 de Gnome rationalise l'interface pour qu'elle puisse être utilisée sur des terminaux de différentes tailles. L'éditeur prévoit de faire progresser encore son interface sur la prochaine version d'Ubuntu, avec une technologie dénommée Head-up Display (HuD) qui en finirait avec les menus d'application.
Alors que Canonical se projette ainsi dans le futur, Linux Mint s'accroche à ses convictions, fidèle à la tradition du desktop. Pour Clément Lefebvre, Windows et Mac OS dominent le poste de travail avec des produits moins bien conçus. « Il y a un énorme potentiel de croissance pour Linux sur ce marché », estime-t-il. « Notre principale expertise réside sur le desktop, nous ne sommes pas intéressés par les smartphones, tablettes et autres terminaux mobiles ».
Puisque Linux Mint repose sur la distribution Ubuntu (qui est elle-même basée sur Debian Linux), on aurait pu penser qu'il utiliserait également la surcouche Unity. Ce n'est pas le cas. « Jusqu'à présent, Unity est seulement utilisée par une autre distribution. Elle ne semble pas particulièrement intéressante et il n'y a pas de demande », note Clément Lefebvre.
Une barre d'icônes en haut ou en bas de l'écran
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De la même façon, l'équipe de Linux Mint ne veut pas continuer à utiliser Gnome 3, livré en août dernier et qui était utilisé sur Linux Mint 12. Il requiert de changer ses habitudes d'utilisation de l'ordinateur, a expliqué Clément Lefebvre en novembre dernier dans un billet. Il demande aux utilisateurs de réfléchir en termes d'applications qu'ils voudraient utiliser plutôt qu'en tâches qu'ils souhaiteraint accomplir. Et le multitâche ne fonctionne pas bien, pointe le créateur. Il n'est pas le seul à se plaindre. Linus Torvalds lui-même, à l'origine de Linux, a parlé d'incroyable pagaille.
Une barre d'icônes en haut ou en bas de l'écran
Cinnamon, à bien des égards, revient aux notions traditionnelles du fonctionnement des interfaces desktop. Par exemple, elle rassemble sur une étroite barre les icônes des applications, les statuts opérationnels et les commandes de base. Les utilisateurs peuvent placer cette barre en haut de l'écran ou en bas, ou encore choisir d'en afficher une en has et une en bas. Prochainement, ils pourront disposer ce panneau où ils veulent sur le bureau. Voilà qui diffère sensiblement d'Unity dont la palette d'icônes est affectée au côté gauche de l'écran.
Une barre d'icônes en haut et en bas (cliquer ici pour agrandir l'image)
Avec Cinnamon, les utilisateurs peuvent personnaliser l'apparence du bureau, comme il était possible de le faire avec les précédentes versions de Gnome. A partir de l'outil de configuration (Cinnamon Settings, voir illustration ci-dessous), ils choisissent parmi différents thèmes à appliquer, ajoutent des applets ou des extensions.
Linux Mint 13 comportera un autre bureau, dénommé Mate, qui se posera sur Gnome 3 pour offrir une interface permettant de retrouver l'expérience de Gnome 2. Elle s'adressera à ceux qui ont l'habitude de l'ancienne interface et qui n'ont pas les ressources système pour faire tourner Cinnamon, a précisé Clément Lefebvre.
Cinnamon Settings (cliquer ici pour agrandir l'image)
Ubuntu 12.04 remplacera les menus des applications par un HuD
La version release 12.04 dite « Precise Pangolin» de Ubuntu Linux va permettre aux utilisateurs d'abandonner le menu conventionnel des applications au profit d'un outil de recherche intelligent, le « HuD ». Pendant des décennies, les interfaces graphiques ont été dépendantes de fonctions accessibles via des menus, avec des variations en fonction de l'interface graphique et de l'application, sans parler des raccourcis clavier tout aussi divers. Désormais, dans un onglet situé en tête du bureau ou de l'application ouverte, il suffira de taper les premières lettres de la commande que l'on veut appeler.
Sur son blog, Mark Shuttleworth, fondateur et ancien PDG de Canonical vient de présenter sa nouvelle interface qui permet aux utilisateurs de trouver la fonction à laquelle ils souhaitent accéder en tapant quelques lettres dans la barre de commande « Heads-up Display » qui apparaît de manière identique dans toute application. La recherche s'effectue dans une base qui répertorie tous les menus de toutes les applications Unity et renvoie les correspondances possibles (y compris quand les mots clefs sont imprécis) comme le fait n'importe quel moteur de recherche. Le HuD s'adapte aussi aux commandes saisies le plus souvent par l'utilisateur. Les équipes de développement travaillent également à associer des commandes vocales avec le Heads-up Display. « La recherche est rapide et familière. Elle le sera encore plus quand nous aurons intégré la reconnaissance vocale, la gestuelle et le toucher à ce système. Nous voulons qu'il soit facile de parler à n'importe quelle application, et que n'importe quelle application puisse répondre à votre voix, » a déclaré Mark Shuttleworth. « Quand on l'a utilisé un peu, on a le sentiment que le HuD lit dans nos pensées, » a-t-il ajouté.
Vraiment pratique à l'usage ?
Le niveau de contrôle des applications offert par cette interface qui « traduit votre intention », comme le dit son concepteur, est potentiellement très puissant. Par exemple, un utilisateur peut changer son statut sur la messagerie instantanée ou dans Skype sans avoir à entrer et sortir de l'application. Il n'a pas besoin pour cela d'interrompre son travail en cours. L'usage de la nouvelle interface va aller de pair avec un certain « désapprentissage » pendant lequel les utilisateurs vont devoir oublier les menus des applications, et adopter le HuD d'Ubuntu. Les utilisateurs qui ont l'habitude de travailler avec le clavier auront sans doute un avantage sur ceux qui ont appris à gérer leur relation avec les applications en se servant de la souris et à naviguer dans les menus pour partir à la chasse aux fonctionnalités. « Au lieu d'encombrer l'interface tout le temps, nous allons laisser le champ libre et montrer aux utilisateurs tout ce qu'ils veulent, quand ils le veulent. »
Le nouveau HuD sera fonctionnel dans la version 12.04 prévue pour le mois d'avril. Cette première des deux release annuelles bénéficiera d'un support à long terme. L'arrivée de la commande vocale est promise pour les futures versions. Cependant, la version 12.04 permettra à ceux qui le souhaitent de conserver les menus traditionnels, même si l'on comprend bien dans quel sens va se développer l'interface controversée d'Unity.
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