Michael Stonebraker, le papa d'Ingres et Postgres, ne désarme pas. Déjà en septembre dernier, il avait décrété l'obsolescence des bases de données relationnelles (SGBDR), et dénoncé la taille unique (« one size fits all ») pratiquée par les éditeurs. Il revient aujourd'hui avec les résultats d'une expérience menée au MIT (Massachusetts Institute of Technology), démontrant les performances d'une base spécifique, H-Store, dans un contexte transactionnel. Les auteurs de l'expérimentation estiment que des moteurs spécialisés peuvent dépasser les performances des outils actuels par un ordre de grandeur de 1 à 2. Pour eux, il faut distinguer les applications scientifiques, décisionnelles, liées à du texte, etc. et utiliser des moteurs adaptés. En d'autres termes, il faut cesser de vouloir utiliser du relationnel, et le langage SQL, à chaque fois. Dans la mesure où les couches d'abstraction entre applications et données, de type SDO, se multiplient, ces idées pourraient bien faire leur chemin sans être entravées par les habitudes de développement. En l'occurrence, les résultats de H-Store, conçu pour optimiser les transactions sur une architecture en grille, ont été mesurés à l'aide du protocole TPC-C, généralement utilisé pour évaluer les performances transactionnelles - mais aussi régulièrement décrié car il ne couvre qu'un aspect, et ne peut rendre compte de la complexité d'une exploitation normale dans une entreprise.
Un prototype du MIT pour prouver l'obsolescence des SGBDR
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Un des pionniers des bases de données tente de démontrer l'inanité qu'il y a à vouloir bâtir toutes sortes d'applications au-dessus d'un seul type de base de données, et avec un seul langage de requête, SQL.
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