Vague de licenciements chez Transmeta. Présenté comme le tueur d'Intel lors de sa création en 1995, le groupe n'en finit plus de réduire son champ d'activité. En 2005, il a arrêté la fabrication de ses processeurs pour devenir une société de services classique spécialisée dans l'ingénierie et les processeurs. Deux ans plus tard, les prestations fournies à deux principaux clients - Microsoft et Sony - se sont terminées sans que d'autres n'aient pris la relève. « En conséquence, le temps facturé pour nos ingénieurs a baissé au point que les projets en cours ne suffisent plus pour couvrir les coûts associés à ce business », regrette Lester Crudele, PDG de Transmeta depuis le mois dernier. La société a donc supprimé 75 postes, soit 39 % de ses effectifs, vendredi dernier et devrait se séparer de 25 à 55 autres salariés au cours du prochain trimestre. Elle fermera aussi ses bureaux à Taïwan et à Tokyo. Comment la société compte-t-elle survivre ? En vivant sur les droits intellectuels que lui rapportent les processeurs Crusoe et Efficeon, fabriqués par d'autres vendeurs comme AMD. Fujitsu, Toshiba, Nec et Sony sont également des licenciés de Transmeta. « Nous pensons qu'en consacrant notre temps et nos ressources au développement de nos propriétés intellectuelles, nous sommes mieux à même de servir nos clients intégrateurs, et nous pourrons alors développer de nouveaux produits pour rendre nos technologies accessibles au plus grand nombre », explique Lester Crudele.
Transmeta, contraint de vivre au crochet de ses licences, licencie
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Deux ans après avoir cessé la fabrication de ses processeurs, Transmeta se consacre à la recherche pure et réduit ses effectifs de 39 %.
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