Thales sabre le Champagne. Juste après l'annonce du contrat historique de 34,5 milliards d'euros pour la construction de 12 sous-marins signé entre l'Australie et la DCNS dans lequel il est actionnaire à hauteur de 35%, le groupe de défense va recruter à tour de bras. A l'occasion d'une visite de François Hollande dans l'usine de Gennevilliers de Thales, son PDG, Patrice Caine, a indiqué vouloir embaucher 6 000 personnes en 2016 dont entre 2 000 et 2 500 rien qu'en France. Le contrat signé avec l'Australie compte pour beaucoup dans cette annonce compte-tenu des ressources nécessaires à mobiliser, à savoir 4 000 personnes pendant 6 ans chez DCNS et 200 sous-traitants à Cherbourg, Nantes et Lorient.
Pour Thales, ce contrat apporterait 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires et permettrait de créer jusqu'à 600 emplois. Pour autant, les recrutements principalement en R&D et cybersécurité, vont bien au-delà du seul contrat, aussi gros soit-il, signé entre DCNS et l'Etat australien, et doivent permettre de soutenir une activité en expansion. En 2015, le groupe a ainsi vu son chiffre d'affaires progresser de 4,5% à périmètre constant à 14,06 milliards d'euros pour un résultat net de 809 millions d'euros qui a bondi de 44% sur un an. En 2015, le groupe est parvenu à dépasser tous les objectifs financiers qu'il s'était fixé. Pour les 3 prochaines années, Thales table sur une croissance annuelle de 5%.
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