La conférence participative parisienne sur les ondes électromagnétiques, consécutive au Grenelle des antennes, semble, à travers ses résultats, avoir fait des émules. A l'issue du conseil municipal du 25 juin, la commune francilienne Saint-Denis s'est ainsi opposée à toute implantation sur son territoire de nouvelles antennes-relais dont le seuil d'exposition dépasserait 0,6 volt/mètre. Ce seuil avait été retenu comme une limite maximum par les treize Parisiens composant le jury citoyen « ondes, santé, société » et, avant eux, était préconisé par plusieurs associations à l'occasion du Grenelle des antennes. La Ville de Paris, qui autorise actuellement les opérateurs à émettre jusqu'à 2 V/m, prévoit d'ores et déjà des tests afin que soit abaissée cette limite. Au-delà de Saint-Denis, qui évoque une « exigence de santé publique », d'autres municipalités, comme Courbevoie et Pau, ont en effet décidé d'expérimenter l'abaissement du seuil d'exposition. « Ce qui vaut pour Paris vaut également pour la banlieue », a confié à l'AFP Michel Ribay, l'adjoint au Maire de Saint-Denis chargé de l'Ecologie, pour expliquer la volonté de la cité voisine de la capitale. Par ailleurs, en plus d'interdire l'implantation de nouvelles antennes-relais, la ville mène des expérimentations visant à abaisser le seuil d'exposition des installations déjà en place. Sans qu'aucune vérité scientifique n'ait, pour l'heure, permis d'établir avec certitude le niveau au-delà duquel les ondes électro-magnétiques présentent un danger, le principe de précaution semble faire son chemin et séduit de plus en plus de communes.
Saint-Denis ne veut plus d'antennes-relais, ou alors moins puissantes
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