Dans une étude réalisée en janvier, et co-financée par Sun, IDC estime que l'informatique verte va s'imposer en entreprise non pas par conscience écologique (seuls 23,6 % des utilisateurs considèrent que c'est une obligation morale de considérer la composante écologique d'une décision IT), mais par simple réalisme économique. En effet, selon le cabinet d'études, les entreprises françaises auront 2 millions de serveurs en 2010 en production, soit une augmentation de 700 % du parc en 15 ans. Or à l'heure actuelle, ces serveurs sont sous-utilisés (à 10 % de leurs capacités en moyenne), coûtent autant en refroidissement qu'en utilisation pure et huit fois plus en maintenance qu'à l'achat. Il faut dire qu'avec un âge moyen de 12 ans, les salles de serveurs françaises coûtent chères à entretenir (environ 7000 € du mètre carré par an et 13 % du budget part dans l'électricité). C'est ce coût selon IDC qui force les entreprises à adopter des stratégies « vertes » comme la consolidation physique des serveurs, les processeurs multi-coeurs ou la virtualisation. 36 % des entreprises utilisent désormais la virtualisation dans leurs salles de serveurs et en moyenne 7 % du parc installé est virtualisé, dont 69 % des serveurs achetés lors des 12 derniers mois.
Pour IDC, l'informatique verte est d'abord une réalité économique
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