Dans le dernier chapitre d'une bataille en cours sur l'économie de partage en France, la ville de Paris demande aux résidents de dénoncer leurs voisins qui ne sont pas correctement enregistrés comme meublé ou hôte du site Airbnb. Selon le site Europe1.fr, les services municipaux ont créée une nouvelle section sur le portail open data de la ville qui répertorie les résidents qui se sont inscrits comme un hôte Airbnb. 126 résidences sont aujourd’hui listées comme locations saisonnières sur la plate-forme Airbnb alors que le site revendique plus de 41 000 logements (35 185 appartements et 5 827 chambres). Paris serait une des destinations les plus populaires sur sa plate-forme selon Airbnb. Et avec la carte publiée par la ville de Paris, il est facile de repérer les hôtes en règle, c’est à dire qui auront déclarés ces revenus et encaissés la taxe de séjour reversée ensuite à la mairie. C’est une des batailles engagées depuis plusieurs mois par les hôteliers qui crient à la concurrence déloyale. La ville de Berlin a également engagé un bras de fer avec Airbnb pour limiter les locations de meublés sur la plate-forme.
Dans une interview avec Europe1, Mathias Vicherat, chef de cabinet pour le maire de la ville, indique espérer que les résidents utiliseront les informations sur le portail de données ouvertes pour faire pression sur leurs voisins qui ne respectent pas les règles. Les hôtes Airbnb en violation avec les règlements de la ville pourraient faire face à une amende de 25 000€ s’ils louent plus de quatre mois par an leurs logements à des touristes. « On souhaite que cela provoque un espèce de choc de conscience de civisme, et que les gens se mettent en règle d'eux-mêmes, sans attendre d'être éventuellement signalé par un de leurs voisins », dit-il. La mairie explique qu’il n’est pas question d’appeler à la dénonciation comme durant la Seconde Guerre Mondiale où cinq millions de lettres anonymes avaient été envoyées à la police ou la Gestapo.
Pendant ce temps Cuba, un paradis bien connu du captialisme effrené, ouvre grand ses portes à Airbnb. Un autre exemple de la France trahie par sa classe politique qui ne comprend rien au monde de l'économie et des affaires.
Signaler un abusAhmed Limam
Consultant indépendant, Systèmes d'information
Paris
Paris ressemble de plus en plus à Vichy
Signaler un abusIl faut dire que la mairie est so...,
et venant d'eux aujourd'hui, plus rien n'étonne
plus personne...
Le problème reste que si l'on veut exercer une activité commerciale, il faut aussi savoir se plier aux normes en vigueur. Le jour où il y aura un accident grave du fait de la non-conformité d'un grand nombre de ces locations sauvages, les bailleurs devront assumer leurs responsabilités face à la Justice.
Signaler un abusEt si plutôt que de combattre un phénomène qui ne s'arrêtera pas, surtout par le levier de la délation (???), les hôteliers se mettaient à fournir de vraies prestations d'accompagnement, de service et des gammes de tarifs variées leur permettant d'optimiser le remplissage de leurs établissements ? Des exemples existent, regardez du côté de Mamma Shelter, et cesser de vouloir casser un modèle gagnant pour les clients comme pour les hébergeurs. D'autant que si les loueurs "professionnels" méritent d'être poursuivis par les impôts s'ils ne paient pas au regard de leurs revenus fonciers, c'est une activité qui arrondit les fins de mois de beaucoup de gens en France, touchés par la crise et l'incurie des politiques payés pour ne rien changer (eux n'ont pas besoin de sous-louer une chambre chez eux !).
Signaler un abusPourquoi mettez-vous "D.R." en tant que crédit de l'image puisqu'il s'agit d'une copie d'écran du site inside Airbnb donc parfaitement identifiable !
Signaler un abus"cela provoque un espèce de choc" une espèce...
Signaler un abuson a le droit de dénoncer l'état et tous ses bon a rien payer par nos impôts qui sous loue un apparte ou un local ?
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