Partenaire de VMware depuis 2011 avec plus de 50 000 machines virtuelles tournant actuellement en production, OVH vient d’annoncer l’arrivée d’une offre conjointe baptisée SDDC on-demand. Visant à répondre aux besoins des entreprises en matière d’hyperconvergence dans le domaine du datacenter, cette dernière va permettre de fournir des ressources unifiées en matière de puissance de calcul, virtualisation stockage et de réseau. « Le marché change et le futur sera SDDC », a lancé Miroslaw Klaba, directeur R&D d’OVH à l’occasion d’une conférence de presse organisée mardi matin à Paris. « Nous ne serons pas les seuls et on veut être en avance, c’est une grande opportunité. »
La principale caractéristique de la dernière offre d’OVH et VMware est de recourir à des ressources SDDCà la demande avec une facturation s’adaptant à l’usage, pour un minimum de 677 € HT. En comparaison, la précédente offre vCenter as a service - qui continuera par ailleurs d’être commercialisée - est facturée à configuration équivalente à partir de 487 € HT par mois. Alors quelle différence au final entre vCenter as a Service et SDDC on-demand ? Pour ce tarif, OVH et VMware proposent 2 hosts, 600 Go de stockage, 6 blocs d’IP ainsi que le minimum de services, mais qui a le mérite d’être présent, en matière de sécurité (VxLAN et antiDDoS). Dans le détail, SDDC on-demand inclut les licences VMware vSphere 6 (virtualisation de serveurs), vSAN (virtualisation du stockage), l’outil de management et de supervision vRealize Operation ainsi que NSX (virtualisation réseau). A noter que si cette dernière brique est immédiatement disponible en bêta privée (la bêta publique est attendue à partir de la fin juin), il faudra patienter en juillet pour la brique vSAN.
La croissance du groupe portée par le cloud dédié
Concernant la composante de virtualisation réseau par rapport à l’offre vCenter as a Service, OVH a troqué l’appliance de réseau virtuel Cisco Nexus N1000V pour NSX ce qui apporte des gains notables : « NSX va plus loin avec des capacités de micro segmentation, DHCP et de load balancing permettant de monter des security groups indépendants du plan d’adressage réseau », nous a expliqué François Loiseau, senior cloud architect d’OVH. Afin de pousser l’adoption, la société roubaisienne va proposer à ses clients actuels un ou plusieurs mois de tests gratuits comprenant aussi bien vSAN que NSX.
Le fournisseur cloud n’a par ailleurs pas précisé le volume d’affaires qu’il comptait dégager de SDDC on-demand, tout en précisant cependant que le segment dedicated cloud, englobant donc cette dernière offre, va constituer le principal moteur de la croissance annuelle du groupe estimée à 30% par an. Pour accompagner cette progression, OVH compte par ailleurs accélérer ses recrutements : « Quand j’ai pris mes fonctions dans la société [début 2015, NDLR] nous étions 850 et aujourd’hui nous sommes 1 300 et nous comptons accroître nos effectifs de 25% chaque année à partir de 2017 », nous a précisé Laurent Allard, CEO du groupe OVH.
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Signaler un abusCependant un service VPN pour se connecter à son infrastructure chez OVH serait grandement le bienvenue avant de parler cloud...