Oracle vient de modifier son schéma de calcul pour la détermination des coûts de licence de ses logiciels sur les processeurs multi-coeurs. Comme auparavant, Oracle facture toujours ses logiciels selon le nombre de coeurs plutôt qu'au socket processeur, un point qui continue de faire débat chez certains utilisateurs, mais l'éditeur a revu les coefficients multiplicateurs qu'il applique à chaque coeur. Sur plate-forme x86, le calcul devient simple puisque Oracle a décidé d'appliquer un coefficient de 0,5 par coeur processeur. Résultat, une application Oracle tournant sur un serveur quadri processeur bi-coeur sera facturée sur la base de quatre licences (8 coeurs x 0,5). Pour Sun, le facteur multiplicateur est différent selon les processeurs utilisés. Ainsi les UltraSparc IV+ se voient affecter un coefficient de 0,75 par coeur, ce qui veut dire qu'un utilisateur doit acquitter une licence trois processeurs pour un serveur bi-processeurs bi-coeurs (4 coeurs x 0,75). En revanche, les puces Sparc T1 ("Niagara") héritent d'un coefficient 0,25 . Ainsi un serveur Sparc T1000 équipé d'une seule puce T1 à 8 coeurs se verra facturer deux licences processeurs pour une application Oracle. Pour les puces bi-coeurs d'IBM et HP Oracle a aussi retenu le coefficient de 0,75. En fait, selon l'éditeur, le gain de performance moyen des puces bi-coeurs est de 50 à 70 % par rapport aux puces mono coeurs, ce qui l'a amené d'où le coefficient de 0,75. Bien entendu, les modèles alternatifs de facturation par utilisateur ou par employé sont toujours disponibles.
Oracle modifie ses schémas de licence pour les puces multi-coeurs
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