Il y a un an, l'Assemblée Nationale dotait les députés de PC sous Linux (sous Ubuntu). Quel bilan en tirent les intéressés, archétypes des décideurs de haut niveau mais non-informaticiens ? Les trois députés ci-après, avocats de profession, répondent à nos confrères de CIO-online.com. Rudy Salles, vice-président de l'Assemblée Nationale, notamment en charge des questions informatiques, député Nouveau Centre des Alpes Maritimes. Député depuis 20 ans, il revient sur l'évolution de l'informatique et de la bureautique des députés telle qu'il l'a vécue, en particulier sur la bascule Linux de l'an passé. Au premier plan de la prise de décision très politique de la bascule sous Linux, il en explique les conditions. Une bascule vers Linux, pour lui, n'a rien changé de plus qu'une bascule de Windows XP à Windows Vista. Les stages de formation ont même été jugés inutiles... Rudy Salles utilise un smartphone qu'il coordonne avec l'agenda partagé de l'Assemblée Nationale. Sa permanence est restée sous Windows et la mairie de Nice, où il a également un mandat, utilise IBM Lotus Notes sans soucis de compatibilité ou d'échanges de fichiers. Le nouveau SI de l'Assemblée Nationale est plus économique (500 000 euros de moins) et permet de rétablir l'équilibre entre députés de la région parisienne et de province. L'interview de Rudy Salles en vidéo Pierre Lasbordes, député UMP de l'Essonne Député depuis 11 ans, il revient sur l'évolution de l'informatique des députés telle qu'il l'a vécue, en particulier sur la bascule Linux de l'an passé. En circonscription, ses collaborateurs sont sous Windows et la cohabitation se passe bien. Pierre Lasbordes n'utilise pas de smartphone. L'interview de Pierre Lasbordes en vidéo Alain Vidalies, député PS des Landes Député depuis 20 ans, il revient sur l'évolution de l'informatique et de la bureautique des députés telle qu'il l'a vécue, en particulier sur la bascule Linux de l'an passé. Vraiment pas technophile assumé, Alain Vidalies n'a pas rencontré de véritable difficulté. Il n'utilise pas de smartphone. En circonscription, Alain Vidalies a également basculé sous Linux. L'interview de Alain Vidalies en vidéo
Linux à l'Assemblée nationale : trois députés racontent
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Bonjour,
Signaler un abusEn tant que Chef de projet Informatique à l'Assemblée nationale, je souhaitais faire un point sur Linux à l'Assemblée, après donc une législature (5 ans), linux sur les postes de travail des députés représente moins de 1 % du parc. On ne peut pas dire que se soit un succès véritable. Linux reste trop complexe pour des non informaticiens.