Externalisation et offshore sont bien deux choses différentes dans l'esprit des DSI américains. Alors que 80% des 112 sociétés interrogées par la Society for Information Management (SIM) déclarent consacrer cette année au moins 5% de leur budget à l'externalisation, seulement moins de 30% ont prévu quelque chose pour la délocalisation. En d'autres termes, les DSI américaines envisagent sans difficulté la sous-traitance de certaines activités et préfèrent confier cette sous-traitance à des entreprises américaines plutôt que de se lancer dans l'aventure d'une délocalisation qu'elle soit directe ou non. L'intérêt pour l'externalisation s'étend sur une vaste échelle où l'on se bouscule plus sur les premiers barreaux que sur les derniers. 40% des DSI n'allouent que 5% ou moins à l'externalisation, 20% y consacrent 10% ou moins, et 10%, 20% ou moins. Au-delà de ces 70%, on trouve quelques spécimens qui déclarent externaliser jusqu'à hauteur de 75% de leur budget. A l'inverse, l'intérêt pour la délocalisation reste marginal. Il ne concerne que moins de 30% des DSI sondées et elles n'y allouent que de faibles ressources : plus d'une sur deux qui s'y adonnent n'y consacrent que 5% ou moins de leur budget. Les DSI qui dédient plus de 20% de leurs ressources à la délocalisation restent des spécimens. Si l'on compare les budgets délocalisation 2006 à ceux de 2007, la tendance montre un tassement très net. Alors qu'en 2006, les efforts de délocalisation drainaient 4,23% du budget total des DSI, ils n'attirent plus que 1,10%.
Les DSI américaines préfèrent nettement l'externalisation à la délocalisation
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L'intérêt pour la délocalisation dans les DSI américaines retombe au profit de l'externalisation. Un tiers des DSI sondées y consacré une faible partie de leur budget.
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