Neo Technology, l’éditeur qui développe la base orientée graphe Neo4j, a levé 36 millions de dollars dans un tour de table en série D conduit par Greenbridge Investment Partners avec la participation des actionnaires existants, Sunstone, Creandum et Eight Roads Ventures. La société est dirigée par Emil Eifrem qui est le co-créateur de la base Neo4j. L'architecture de cette dernière a été entièrement revue au printemps dernier pour améliorer son évolutivité et la productivité des développeurs. Avec la v.3.0, la limite de 34 milliards de nœuds a notamment été supprimée. Emil Eifrem constate que l’intérêt se renforce nettement autour de la base cette année, tant sur les volets développement que commercial alors que les entreprises connectées cherchent à valoriser en temps réel des données avec une augmentation sans précédent dans les volumes traités.
Neo Technology compte plus de 200 clients - parmi lesquels Walmart, eBay, Airbus ou encore Adidas – et un millier de déploiements en production de sa technologie. Son produit a été téléchargé plus de 2,5 millions de fois. Parmi les applications déjà en place, la base graphe est utilisée pour calculer des tarifs en temps réel, faire des recommandations de produits et services en ligne, de la détection fraude, de la recherche. Elle a aussi été mise à profit dans l’IoT.
Les fonds viendront renforcer la R&D et les partenariats
« Nous croyons que les bases de données graphes fournissent la meilleure approche technologique pour stocker, corréler et apporter de la valeur à partir des relations entre les données en temps réel », a souligné Emanuel Lang, associé de Greenbridge dans un communiqué, en estimant que Neo4j est le leader dans ce domaine avec la plus grande communauté et la base de clients la plus importante.
Les fonds levés seront utilisés pour renforcer la R&D sur le produit, la pénétration du marché des entreprises et l’extension des partenariats avec l’écosystème de la technologie graphe afin de diversifier l’éventail de solutions disponibles.
"co-créateur" et non "co-creator". C'est vrai que le monde de l'informatique, pardon de l'IT, est très friand d'anglicismes et autres termes abscons qui permettent un joli mur de fumée ...
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